Des Petits Moineaux vers le grand pôle culturel ?
99 ans après la fin de la guerre 1914-1918, la section des anciens combattants d’Aizenay fêtera l’armistice du 11-Novembre. Le rassemblement est prévu dès 8 h 45 place de l’Hôtel de ville pour la levée des couleurs (notre photo). Une messe suivra à 9 heures en l’église SaintBenoît, en mémoire des morts des guerres et pour la paix. A 10 heures, début du défilé vers le Monument aux morts pour une célébration qui commencera à 10 h 30. Pour terminer, un vin d’honneur est prévu à 11 heures, salle des 4 Rondes puis un dépôt de gerbe à la stèle des résistants de la Brionnière à 11 h 30.
« L’association grandit comme Aizenay. Nous étions 50 membres en 2016, nous sommes 60 en 2017. De quatre cours, nous passons à six, voire sept ». Le président de Créagésin’art Jean Bourgoix est content, dans un sens. Mais, rapidement, il met en avant un problème qui le taraude depuis de longs mois. La place. Le modulaire appelé salle des Colombes, impasse des Petits Moineaux, devient un nid trop petit pour ses artistes.
Créagésin’art est un club culturel regroupant des pratiquants d’aquarelle, dessin, sculpture ou encore calligraphie. Mais tous doivent se serrer les pinceaux dans un local que le président trouve trop exigu. « Nous avons clairement un problème de créneaux supplémentaires. Nous avons contacté la mairie à ce sujet. Et puis, il y a un problème de sécurité : l’éclairage, les fuites d’eau, nos séchoirs électriques que nous utilisons beaucoup… » L’association souhaite développer un atelier de sculpture de ferraille, « qui pourrait très bien aller ailleurs », prévient Jean Bourgoix. Quitte à tout déménager ? Changer de commune ferait probablement perdre une partie de ses adhérents locaux. Alors comment faire ?
Un oeil sur le pôle culturel
Le bureau de Créagésin’art lorgne nettement vers le pôle culturel en construction. L’ancien Hyper U déjà transformé en partie en médiathèque et promis à devenir un cinéma et une salle d’exposition. « Derrière, il y aurait de la place », constate Jean Bourgoix, qui a déjà calculé son coup. « On pense vraiment à ce pôle culturel qui bénéficierait à d’autres associations et qui permettrait de tisser du lien social ». Par ailleurs, « ne pas nous assurer un local pénalise l’emploi à temps partiel de nos professeurs », qui se retrouvent limités dans l’accès à leurs cours.
Une façon de peser un peu plus lourd pour toquer à la porte municipale et demander plus de place pour exercer, c’est de se rapprocher d’autres clubs. « Le 4 mars 2018, nous organiserons notre manifestation annuelle Art pour tous sur un jour au lieu de deux. Mais, cette fois, nous la ferons avec les Mains Tendues. Une expo-vente caritative en partie pour le handicap ».