Le Journal du Pays Yonnais

Changement d’heure continenta­le

- Muriel Hillairet Samedi 4 novembre à 21 heures : Follonica (Italie) - La Vendéenne (France). De notre correspond­ant A.V. Dimanche 5 novembre à 15 heures FC Yonnais (9e) - Auray (6 ), stade HenriDesgr­ange.

La Vendéenne entame sa campagne européenne, samedi, à Follonica. Sans certitudes…

Vous ne sentez rien ? Ce doux parfum qui revient chatouille­r les narines, en novembre. Cet automne qui sonne le retour de l’enivrante Ligue des Champions… Changement d’heure continenta­le. « C’est toujours particulie­r », sourit Jean-Philippe Brison. Cette fois, encore un peu plus. Car La Vendéenne a changé d’ère. Et toutes les aiguilles ne tournent pas comme il faut. « L’équipe n’est pas à 100 %, on doit encore travailler pour ça », ne cache pas le dirigeant. « Il nous faut du temps ».

A Follonica, c’est la crise

L’Europe en laisse rarement. Sauf, peut-être, son calendrier. « Je préfère commencer par un déplacemen­t à Follonica, qu’à Porto ou Vic ». Les Italiens, aussi, optent certaineme­nt pour ce timing. « Comme nous, ils misent sans doute sur ce match pour se mettre en confiance », reconnaît l’exjoueur. Les championna­ts nationaux se sont chargés d’instiller le doute. Trois défaites et un nul résonnent dans les têtes italiennes. Dans celle du coach, surtout, qui devrait être « coupée ». « La faute à cette avantderni­ère place… » Les Yonnais, eux, sont cinquièmes. Mais ont laissé filer deux points contre le promu, Créhen (4-4). « On savait que c’était un match piège, surtout après notre carton à Lyon (3-14). On est tombé dedans ». Empêtrés dans la défense visiteuse. Embêtés par l’absence du capitaine, Adria Salvado Prats. « Il souffre d’un début de pubalgie », peste Jean-Philippe.

Et La Vendéenne n’est pas au bout des mauvaises nouvelles… Elle voyagera par-delà les Alpes sans Florent David, retenu profession­nellement. « On ne va pas dire que tous les voyants sont au vert… » Pas au rouge, non plus. « Chaque week-end est différent », enchaîne l’exjoueur. « Et, à Follonica, ce ne sera pas à nous de faire le jeu ». Surtout, il ne faudra pas tomber dans celui des locaux. « Ce côté italien, un peu vicelard… » Question de tradition.

N2 - samedi 4 novembre à 20 h 30 : Cestas - Le Poiré Roller. Ravagé par les blessures, le FCY a été terrassé à Plouzané (83-19). Après six journées, le club, qui est revenu bredouille de ses quatre derniers déplacemen­ts, est neuvième. Mais toujours invaincu à domicile.

Son infirmerie ne sait plus où donner de la tête. Depuis quelques rencontres, l’effectif du FCY est décimé. « Il y a de la casse », confirme Régis Moulis. Beaucoup. « C’est ma troisième saison à La Roche et c’est la première fois qu’il y a autant de blessures ». Du jamais vu.

Tellement que, dimanche dernier, sur la pelouse de Plouzané, il a dû troquer sa tenue d’entraîneur pour celle de bricoleur. Et se creuser la tête. « On n’avait pas de banc », poursuit-il. Un gros manquement qui s’est payé cash en seconde période. « C’était séance portes ouvertes ». De l’autre côté, les entrants ne se sont pas fait prier. Score final : 83-19 et une quatrième défaite hors de ses bases. En six matchs.

Un bilan qui peut s’expliquer par le calendrier du FCY. Sur son début de saison, le club a croisé le chemin des quatre premiers du championna­t. « On a joué le haut du classement. Maintenant, il nous reste le ventre mou et le bas du tableau », répond Régis Moulis. Autrement dit, des matchs plus abordables censés gonfler le nombre de points et rapprocher l’équipe de son but. « La qualificat­ion pour les play-offs ».

Une quête qui passera par un ou deux succès à l’extérieur, mais surtout une invincibil­ité dans son antre. « On reste sur deux victoires en autant de matchs, l’objectif est de tout gagner à domicile », vise le coach. Ce dimanche, face à Auray, formation mieux classée mais d’un niveau assez proche, le FCY ne voudra pas déroger à ses habitudes. Et montrer, encore, qu’il sait recevoir…

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