Les Essarts - Saint-Malo se jouera au Poiré

Les footballeurs essartais recevront Saint-Malo au stade de l’Idonnière, au Poiré-sur-Vie, samedi 2 décembre.

En coupe de France, la route des footballeurs du Poiré-sur-Vie s’est arrêtée au 4e tour, à Ernée. Et pourtant, le stade de l’Idonnière est, lui, toujours dans la course.

Samedi 2 décembre, l’enceinte accueillera un match du 8e tour. Les voisins des Essarts y affronteront un pensionnaire de National 2, Saint-Malo. « Très rapidement, après le tirage au sort, on a reçu une lettre de la Fédération nous indiquant que notre terrain n’était pas homologué pour la réception de ce match », explique Bastien Pasquereau, l’entraîneur essar- tais. « Côté sécurité, il aurait fallu des grilles et un tunnel pour les joueurs ».

Les dirigeants du club se sont alors tournés vers leurs voisins : La Roche, Montaigu et Le Poiré-sur-Vie. « A Desgrange, le stade est trop grand », note celui qui a évolué sous les couleurs de La Roche VF et de l’ESOF. « On aurait eu du mal à créer une osmose entre nos supporters et l’équipe ».

« Nos deux clubs se ressemblent »

Le Poiré a raflé tous les suffrages. « Parce que j’ai beaucoup de joueurs qui sont issus des clubs du secteur », reprend le coach. « Et qu’en terme d’image ou de ce qui se dégage, nos deux clubs se ressemblent ». Après le coup de fil de Yannis Mercier, le président des Essarts, à Jean-Yves Cougnaud, son homologue du Poiré, la machine s’est mise en route. « On a demandé l’accord de la mairie », souligne ce dernier. « Etudié le planning de nos matchs et comme c’était possible, on n’a pas hésité ».

Ce mardi, une réunion a rassemblé les deux clubs. « On va accompagner leurs bénévoles sur tous les postes clés : la sécurité, la friterie, la réception des arbitres… », promet Jean-Yves Cougnaud. « On est heureux de les accueillir ».

Reste aux partenaires d’Antoine Grellier à trouver leurs marques sur la pelouse genôte. « On doit rencontrer les dirigeants du Poiré la semaine prochaine », indique Bastien. « L’idée, ce serait d’avoir un petit temps sur leur terrain. Histoire de s’approprier les lieux, les vestiaires… Et de ne pas vivre ça comme un match à l’extérieur ».

Dans les tribunes, en tout cas, les voix s’élèveront pour le Petit Poucet. « On a joué le dernier tour devant 1 100 spectateurs. Là, les gens du Pays yonnais devraient aussi faire le déplacement. Ça promet une belle fête ».