Napoléon, le bon client des commerçants
Les commerçants yonnais se lancent dans un grand défi : plonger le centreville dans l’époque napoléonienne, à la Toussaint 2018.
La Roche-sur-Yon. L’idée, elle se voit comme Napoléon au milieu de la place Nap’. « Forcément qu’il y a longtemps que l’on se dit qu’il faut surfer sur ce personnage », lâche Clément Plault, porte-parole de l’association des Vitrines de La Roche. Sauf que les commerçants yonnais ne voulaient pas enfiler un bicorne, puis le ranger au placard. « L’objectif, c’est de monter un projet pérenne. Que l’on associe la ville à cet événement, comme Lorient à son festival interceltique, Angoulême et les bandes dessinées…»
A La Roche, ses Journées napoléoniennes. Derrière leurs comptoirs, les acteurs économiques ont imaginé « un catalogue d’animations ». La place Napoléon, ils la « maquilleraient » en camp de grognards. « Avec des reconstitutions de batailles, un marché d’objets napoléoniens, des démonstrations de métiers d’époque, de danses…»
A la Toussaint
Les costumes, les commerçants les enfileraient aussi. « On va jouer le jeu », sourit l’opticien. Habiller les vitrines, évidemment. Les restaurateurs, eux, ont déjà pensé à leur menu du jour. « Une potée des grognards avec des mogettes… » Le clou du spectacle ne peut donner son rendez-vous ailleurs que sur la place de ralliement de l’empereur. « L’événement phare, ce serait un spectacle sons et lumières sur les murs de la place Napoléon ».
Le week-end de la Toussaint est déjà réservé dans les agendas. La durée, pas encore calée. « L’ambition, c’est dix jours. Mais, pour la première édition, on va peut-être partir sur trois ». En fonction de l’enveloppe et de ses euros, aussi. « Une étincelle s’est allumée », conclut Clément Plault. « On a envie d’une grosse fête yonnaise ». Du haut de son cheval, Napoléon les attend.