Moins de nounous chez les P’tites bouilles
« Nous étions 130 il y a seulement trois ans », souffle Frédérique Raveleau, présidente des assistantes maternelles des P’tites bouilles. Elles ne sont maintenant que 115 (une trentaine à La Ferrière) sur les six communes couvertes par l’association : Saint-Martin-desNoyers, Boulogne, Les Essarts, La Merlatière, Dompierre-sur-Yon, La Chaize-le-Vicomte et La Ferrière. « Les départs à la retraite sont rarement remplacés », explique-t-elle.
Le métier fait-il peur ? « Il est vrai que les exigences de la PMI (Protection maternelle infantile), en matière d’équipements notamment, peuvent freiner », admet-elle.
Pas d’inquiétudes cependant, la situation est tout à fait gérable. Les besoins sont couverts, l’offre dépasse même la demande, la baisse démographique expliquant aussi cela. « Nous avons eu, dernièrement, des années de naissances creuses, comme particulièrement l’année 2016 ». Si bien que les parents n’ont aucune peine à trouver une « garde » pour leur petit. « Nous avons même quelques collègues qui sont encore prêtes à accepter des enfants ».
Solidaires et professionnelles
Le fonctionnement des P’tites bouilles dément tout coup de blues : les assistantes maternelles sont attachées à leur profession. L’assemblée générale de vendredi dernier a démontré leurs ardeurs en ce sens. Au sein de leur association, solidarité et professionnalisme sont les deux mots-clefs qu’elles veulent porter haut.
Matinées d’éveil entre elles et les enfants qui leur sont confiés, conférences avec des spécialistes de la petite enfance, animations et spectacles festifs pour les enfants, formation aux premiers secours ou vide-greniers pour faire vivre l’association, tout démontre encore une belle vivacité. Signe probant de cette disposition : elles sont 18 à participer à leur Conseil d’Administration, un chiffre à faire pâlir d’envie bien d’autres assos.