Du toit de l’Europe au rez-de-chaussée national
Pendant trente minutes, La Vendéenne a tenu en respect le FC Porto. Fatiguée, elle a fini par craquer (3-11).
« En face, les gars, c’est des avions de chasse ». La comparaison est signée Erwan Debrouver, au sortir des vestiaires, samedi. Son coéquipier, Florent David, parlait, lui, de « la meilleure équipe d’Europe ». Des mots soupirés, des traits tirés. Le FC Porto venait de décoller à l’Angelmière et La Vendéenne toussait ses derniers gaz (311). « Le score est sévère, car l’équipe a livré un sacré match européen », murmure le président Lucas Gaucher.
Tellement que les Rouges et Noirs ont réussi à faire trembler les partenaires d’Helder Nunes. « On est revenu à 3-4, mais on avait déjà puisé beaucoup d’énergie », résume Miquel Sanchez. Et quand les pros ont rappuyé sur les patins, la fatigue a grippé ceux des Vendéens. « Maintenant, il n’y aura pas de calcul à faire, samedi 9 décembre », ajoute JeanPhilippe Brison. « Contre les Espagnols de Vic, la victoire est impérative pour espérer une qualification pour la suite de la compétition ».
Avant cela, il y a un match moins « sexy » à disputer. « Mais tout aussi important », n’a pas manqué de préciser le président yonnais. A Vaulx-en-Velin, samedi, La Vendéenne devra être fidèle à son statut. Celui d’un cador français qui joue chez la lanterne rouge. Après le toit de l’Europe, pas question de rater l’atterrissage.