V. Legros-Sosa à La Bonne Nouvelle
L’aquarelliste à renommée internationale, Véronique Legros-Sosa, expose une quarantaine de ses oeuvres les plus récentes à La Bonne Nouvelle, à La Roche-sur-Yon, samedi 9 décembre. Un passage éclair en Vendée à ne pas manquer. Le Journal du Pays Yonnais : Parlez-nous de votre parcours ?
Véronique Legros-Sosa : Je suis diplômée de l’école d’arts appliqués de Gironde que j’ai quittée en 1987.
J’ai fait, depuis, de très nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger, en Espagne, en Italie, au Portugal, aux Etats-Unis, en Belgique et, plus récemment, en Chine. J’avais présenté une oeuvre qui a été sélectionnée et j’ai exposé dans un salon immense, avec 160 autres peintres dont deux Français, qui accueillait plus de la moitié de peintres de la planète entière aux côtés de 80 Chinois.
C’était un truc énorme ! Aujourd’hui, je privilégie les résidences d’artistes. Je pars en février en collectif d’artistes au Maroc, puis en mai en Grèce. Le concept est de se retrouver à plusieurs artistes et de peindre ensemble pendant plusieurs jours. C’est très intéressant.
Que représente la peinture pour vous ?
Je vis l’aquarelle de manière fusionnelle : quand j’entre en peinture, rien d’autre n’existe, exceptée l’intensité du moment présent. Peu importe le résultat : pour moi, l’aquarelle n’est pas un but mais un chemin. Mes aquarelles racontent l’histoire d’hommes et de femmes qui évoluent au milieu des autres. Leur quotidien est parfois le mien, parfois seule au milieu des autres. Je me sens impressionniste dans l’âme. J’aime peindre la lumière, j’aime tout ce qui est vivant. J’aime partager mon art, j’anime une dizaine d’ateliers dans la région bordelaise. Je serai présente samedi 9 décembre pour répondre à toutes les questions des visiteurs avec plaisir.
Pourquoi avoir accepté d’exposer à La Bonne Nouvelle ?
Je n’ai jamais exposé en Vendée. Nous avons été invités avec mon mari Théozed à animer une soirée de Noël à La Bonne Nouvelle. Lui chante et joue de la musique avec l’excellent Dominique Fauchard, de Rocheservière, au piano, et moi je peindrai sur scène trois toiles inspirées de leur production musicale. C’est un concept original qui a beaucoup de succès. Lorsqu’on m’a demandé d’exposer le samedi, j’ai aussitôt accepté. L’idée de présenter des toiles dans une église me séduit.