Les écrivains de Vendée honorent le local
La Société des écrivains de Vendée a remis ses deux prix à Peter Robert Scott et Joël Bonnemaison. Des distinctions qui honorent deux livres à forte couleur locale.
Le livre de Peter Robert Scott, II faut s’entendre avec ses voisins même s’ils sont cons, avait déjà attiré notre attention (Journal du Pays Yonnais du 8 juin). Sa dérision très british, son oeil observateur ont également séduit les jurés, puisqu’ils lui ont décerné le Prix des écrivains de VendéeCrédit mutuel océan.
Nul doute qu’il se sentira encore un peu plus chez lui après cette distinction, et que de nouveaux lecteurs vont découvrir cette chronique villageoise pleine d’humour.
Le Prix des écrivains de Vendée a, lui, été décerné à L’Homme rouge de Luçon de Joël Bonnemaison. Rien de surprenant à ce que la figure de Richelieu ait inspiré cet homme de télévision et de théâtre.
Le cardinal qui s’occupa de « l’évêché le plus crotté de France », avant de prendre les commandes de l’Etat, est le centre d’une intrigue romancée qui se lit avec facilité et plaisir. Avec L’Homme rouge de Luçon, le lecteur connaîtra la suite du Fantôme du Puy du Fou.
■ L’Homme rouge de Luçon de Joël Bonnemaison, Editions Chez Maupassant,
250 pages, 15 €. II faut s’entendre avec ses voisins
même s’ils sont cons de Peter Robert Scott, Éditions les Chantuseries, 220 pages, 20 €.