Logements, supérette et maison médicale
La phase 1 de la requalification du Bourg commencera par une volonté affichée : densifier le coeur du quartier avec de l’habitat, des commerces et des services de santé.
Une supérette « de confiance »
En lieu et place des bâtiments qui abritaient la supérette Dia, entre les rues Guérin et Gabory, s’élèveront deux projets de logements. L’un sera piloté par le promoteur Duret. Ce dernier construira un îlot avec deux résidences indépendantes. « On a opté pour deux bâtiments indépendants, afin d’optimiser l’ensoleillement de chaque logement et la vue sur la future place du village », confie Alain Duret. Ces deux résidences s’élèveront sur quatre niveaux, avec le rez-de-chaussée réservé pour des cellules commerciales. « Car il faudra reloger les commerces existants », souligne Bernard Quenault, adjoint en charge du Bourg. Et faire revenir une supérette. « L’attente est forte à ce sujet, note Bernard Quenault. Mais on ne veut pas y mettre n’importe quelle enseigne. Il en faut une qui a la confiance des gens ». La marque Dia n’avait en effet pas trouvé sa clientèle. La future devra donc être une enseigne « reconnue ». Et l’adjoint d’assurer que « plusieurs candidats se sont fait connaître ».
Au-dessus des commerces, le promoteur Duret prévoit 37 appartements allant du T2 au T4. Le dernier étage accueillera les appartements les plus grands et les plus standings. Mais le promoteur le promet, « tous seront dotés d’une terrasse ou d’un balcon ». Et, à l’image des Prairies de l’Eden, le promoteur souhaite ouvrir la discussion aux futurs acquéreurs. « On cible des gens qui vont acheter pour y habiter », indique Alain Duret. Cette cible, plutôt seniors et jeunes, a été conviée à participer à une prochaine réunion qui se tiendra le 18 avril au Bourg. Mais, pour l’heure, pas de prix arrêté à ce jour. La commercialisation devrait démarrer courant premier trimestre 2018. « Le début des travaux est prévu en septembre 2018 pour une livraison fin 2019 ».
Une nouvelle maison médicale
Aux côtés de ces deux résidences, Oryon, constructeur et bailleur social, construira une autre résidence de 12 logements sociaux ou en accession sociale. Cette phase 1 proposera ainsi, à terme, 49 logements.
Au rez-de-chaussée de ce futur petit immeuble, on y trouvera la future maison médicale.
Cette dernière, qui fera face à la rue Guérin, s’étendra sur 550 m2 et accueillera treize praticiens, dont quatre généralistes, trois kinésithérapeutes, un podologue, un orthophoniste, deux infirmières et deux dentistes.