Les déboires de la bulle de Napoléon
La bulle de Napoléon n’a eu de cesse de faire le buzz. De son installation ratée en début de mois, à son explosion le 26 décembre, l’attraction aura suscité de nombreux commentaires.
Les rafales de vent ont eu raison de la bulle de Napoléon. La sphère n’a pas résisté aux bourrasques qui ont soufflé à près de 100 km/h dans la journée du mardi 26 décembre. Sous les coups de butoir d’Eole, la structure a fini par lâcher.
Le lendemain, les services techniques de la Ville étaient à pied d’oeuvre pour retirer les oripeaux de l’empereur. Le socle et les spots de lumière devraient suivre.
Point final d’une attraction de Noël qui aura connu quelques déboires. Notamment lors de l’installation, début décembre, lorsque la sphère s’est révélée trop petite. Jusqu’au coup de grâce asséné par la tempête.
Pas fait contre les tempêtes
Face à l’avalanche de posts sur la page Facebook du Journal du Pays Yonnais (lire ci-dessous), le maire, Luc Bouard, y est allé aussi de son commentaire : « Lors de la première pose l’entreprise n’avait pas pris les mesures correctement… donc coût pour la ville : néant. La seconde pose a été la bonne et devait résister à des vents forts, pas à des tempêtes. »
Malgré cet épisode malheureux, l’édile s’est montré plutôt satisfait de l’expérience : « Les Yonnais ont beaucoup apprécié cette animation, les photos sont superbes et les visiteurs ravis. Même si j’ai bien conscience que cela ne peut pas plaire à tout le monde. »
Un précédent à Nancy
Pour autant, le maire, qui a pioché l’idée de la boule de Noël à la ville de Nancy, aurait pu approfondir le sujet. En 2017, la préfecture de la Meurthe-etMoselle a connu les mêmes déboires. Tout comme à La Roche, la sphère qui englobait la statue de Stanislas Leszczynski n’a pas résisté aux coups de vent.
Reste à savoir, maintenant, si l’investissement de 20 000 € déboursés pour la bulle s’est révélé être une bonne affaire en matière de communication ?