A la Chaize, on cultive l’esprit des gyms américains
La Chaize-le-Vicomte. Au Body club, la musculation fait partie de l’ADN de l’association. Depuis sa création en 1989 avec les tireurs à la corde, jusqu’aux bodybuildeurs souleveurs de fonte, le club vicomtais a toujours été un refuge pour les gros bras du Pays yonnais.
Cette tradition, Thierry Laumont, président, l’entretient depuis une vingtaine d’années. « Ici, on cultive l’esprit des gyms américains, la pratique old school. On n’est pas dans le beau, ni dans le paraître, mais dans l’efficace. »
Culturisme de haut niveau
Preuve en est, ce sportif qui arrache une barre de 100 kg, devant un portrait géant d’Arnold Schwarzenegger, époque Mister Univers.
Des gars qui viennent pour « se faire mal », en espérant ressembler un jour à Denis Adass qui a légué au club son trophée de vice-champion du monde de bodybuilding. Une vision puriste du culturisme qui regroupe une dizaine d’amateurs.
250 à 300 adhérents
Un noyau dur qui fait l’identité du Body club et que l’asso bichonne avec « l’acquisition, ces dernières années, du matériel de haute qualité permettant la pratique de haut niveau ». Des appareils qui sont venus compléter le parc d’une quarantaine de machines, disséminées dans une salle de 220 m2.
Du matériel qui profite à tous. Des adeptes du cardio aux amateurs de fitness, en passant par le L.I.A ou la Zumba… De quoi contenter les 250 à 300 adhérents, répartis dans les dix disciplines. Un chiffre stable depuis plusieurs années, même si le club accuse « une légère baisse en 2016-2017 ».
Supermarchés du fitness
Une baisse contenue grâce à une politique active de renouvellement des machines (2 à 3 par an) et à un coaching serré de deux à trois professeurs diplômés d’État. « Ici, on ne travaille pas comme dans les supermarchés du fitness où l’on fait ce que l’on veut », charge Thierry Laumont, nostalgique de la période où « la Jeunesse et sport faisait la chasse aux sorcières dans les salles sans coach ».
Les emplois
Malgré la concurrence des salles low cost, le Body club garde sa ligne : « Nous voulons continuer à rendre accessible les activités de fitness et de musculation pour tous, avec des adhésions peu élevées. » Tout en veillant « à continuer de maintenir notre fonctionnement, notre dynamique, afin de pérenniser les emplois ».