Le Journal du Pays Yonnais

Fête sa 600e

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Sourire jovial et franc, oeil vif et malicieux sous l’apparence débonnaire, barbichett­e aléatoire, Vincent Lepley, l’homme aux oreilles gourmandes, anime Un morceau d’histoire du rock sur Graffiti Urban Radio.

Viendra en janvier la 600e de cette émission de deux heures, qui retrace l’histoire de la musique pop, rock ou folk. Entretien. Le Journal du Pays Yonnais : Le rock, vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit ?

Vincent Lepley : Oui, enfin le rock et la pop. Mon premier vinyle, j’avais douze ou treize ans, c’était Sergent’s Pepper des Beatles. Après, je suis passé par beaucoup de périodes, dont des plus « hard » où j’écoutais AC/DC par exemple. Mais je me suis toujours endormi avec vingt minutes de musique, une face sur la platine autrefois… Et maintenant je programme mon iPad !

Depuis 1994, et la première de l’émission, vous avez évolué ?

J’essaye de bien doser le temps de parole et de musique, d’aller au fond des choses. Pour Sonic Youth, un de mes groupes préférés, j’ai fait 26 émissions ! Je m’interroge toujours pour savoir si je consacre trop ou pas assez de temps à un groupe. Mais je tiens à mon style. Avec moi, pas d’enchaîneme­nts impercepti­bles, je veux que l’auditeur sache que l’on change de morceau. « Bébé » du son, je reste extrêmemen­t attaché au matériau sonore, et je prépare énormément mes émissions, parfois au grand dam de mon entourage (sourire).

Selon vous, du nouveau dans le pop-rock en ce moment ?

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