Le Journal du Pays Yonnais

Une p’tite coupe pour la nouvelle année

- De notre correspond­ant Olivier Angibaud

Distancés en championna­t, l’ESOF et SaintMalo se retrouvent ce dimanche en coupe de France… L’occasion de démarrer l’année du bon pied.

La fin 2017 n’a pas vraiment souri aux Ornaysienn­es. Battues par Brest à domicile puis chez le leader messin, les protégées de Frédéric Rouzo ont sans aucun doute dit adieu à leurs derniers espoirs de retrouver l’élite en fin de saison.

Bien sûr, il ne s’agissait pas forcément de l’objectif fixé en début d’exercice. Mais tant qu’il y avait une chance, les supporters locaux pouvaient toujours y croire. Reste que la saison n’est pas terminée. Loin de là. « Le championna­t ne s’arrête pas au mois de décembre », insiste le coach de l’ESOF. « On a à coeur d’accrocher les trois premières places. Même si ce n’est que le podium, il faut rester ambitieux ».

« Arguments psychologi­ques »

Surtout, Fred Rouzo veut en profiter pour corriger ce qui a manqué à son équipe jusque-là. « On doit trouver plus d’efficacité pour valider les belles choses qu’on voit dans le jeu. L’idée n’est pas de tirer sur nos attaquante­s, car c’est surtout une question d’équipe, mais peut-être, en effet, qu’on n’a pas la joueuse capable de surgir à point nommé pour concrétise­r. Cette phase retour doit aussi nous préparer pour la saison prochaine. On n’oublie pas que notre équipe est très jeune ».

Jeune mais ambitieuse ? Le match qui se profile viendra confirmer si c’est le cas. Car, en coupe, pour se qualifier, il faut souvent faire preuve de grosses ressources mentales. « On sait que ça se décide souvent sur des arguments psychologi­ques. L’équipe qui s’en sort est celle qui en veut le plus ». Cela sera d’autant plus le cas que l’ESOF et Saint-Malo boxent dans la même catégorie. « Les deux équipes se valent », confirment l’ancien Lorientais. Le match aller, en championna­t, était venu confirmer cette impression, puisque les Malouines étaient reparties de Saint-André avec un partage des points plutôt mérité, à l’issue d’un match « équilibré ». Ce dimanche, il s’agira toutefois de se départager. Car un vainqueur, il devra y avoir, obligatoir­ement.

Dimanchee7 janvier à 14 h 30 - 32 de coupe de France féminine : La Roche ESOF - US Saint-Malo, stade de Saint-André-d’Ornay.

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(© Sébastien Moinet) Les Yonnaises devront sauter l’obstacle malouin.

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