Un complexe sportif pour le lycée et les clubs
En 2022, Aizenay accueillera un lycée. Un nouvel établissement d’enseignement qui aura besoin de structures sportives. La Ville a prévu cet équipement. Mais elle veut aller plus loin et mutualiser ces enceintes pour répondre aux besoins locaux. Explications.
Les Ganneries, le Noroît, la Galerne, les terrains de foot, le dojo et la piscine. Aizenay peut déjà s’appuyer sur de nombreux équipements sportifs. Equipements qui doivent se partager entre les écoles, les collèges et les clubs sportifs. Avec pas moins de 2 500 licenciés, toutes disciplines confondues, Aizenay commence à tirer la langue pour combler tout le monde.
Et cela ne risque pas de s’arranger avec l’arrivée du futur lycée, prévue en septembre 2022. Si la Région est compétente pour construire le futur établissement, la Ville, elle, doit s’engager à fournir les infrastructures annexes, comme les salles de sports ou encore la voirie et réseaux divers, comme les zones de stationnement. En contrepartie, la municipalité pourra compter sur des subventions.
Mais au-delà d’apporter une salle de sports au lycée, Aizenay voit plus global. « La première demande de la Région était ce qu’il y a de plus simple : une salle de sports de 48 mètres sur 26, s’appuyant sur les références de l’Education nationale et permettant de pratiquer les disciplines courantes comme le basket, le volley, le handball, explique Franck Roy, maire d’Aizenay. Mais, quitte à faire un nouveau complexe, autant qu’il réponde aussi aux besoins croissants de nos associations sportives ».
La salle omnisports sera communale. Les lycéens y auront accès du lundi au vendredi, pendant les heures de cours. Le reste du temps, l’équipement pourra être utilisé par les clubs locaux. Ce qui ouvrira de nouveaux créneaux, très recherchés. « L’idée est de mutualiser. Avec cette nouvelle salle, les clubs locaux profiteront aussi des parkings du lycée, 100 places pour les voitures et une dizaine pour les cars », souligne le premier édile agésinate.
Salle de gym, mur d’escalade…
Ce dernier et son équipe veulent aller encore plus loin. Faire de cette salle un véritable complexe. En accord avec la Région, cet équipement pourrait, si besoin, être étendu sur 500 à 700 m2. « Les besoins sont là, pourquoi attendre ? s’interroge Franck Roy. Nous avons déjà fait savoir que nous souhaitions un mur d’escalade de 9 mètres au-dessus des espaces de la salle de sports. Mais on aimerait aussi des tribunes pouvant accueillir 4 à 500 personnes. Actuellement, seule la salle du Noroît peut recevoir du public ».
Une autre discipline, qui compte 500 licenciés sur Aizenay, aurait, elle aussi, grand besoin d’espace. « La gym évolue dans une salle de 300 m2 aux Ganneries. Un espace où les agrès sont entassés, sans possibilité de les mutualiser », constate le maire. Le souhait serait donc d’étendre le projet d’équipement avec une salle supplémentaire pour la gym. « En faisant les deux en même temps, on pourrait gagner jusqu’à 800 000 € de frais de réalisation », ajoute Franck Roy. Un tel projet est estimé à environ un million d’euros.
La Ville devrait enfin signer prochainement une convention de co-maîtrise d’ouvrage avec la Région. « Cette convention apportera de la cohérence et de l’harmonie entre le bâti du lycée et les équipements sportifs. Les deux seront ainsi soumis au même architecte, ce qui facilitera le suivi des travaux et leur bonne réalisation ».
En attendant que l’architecte soit désigné, courant avril, les élus vont, avec l’aide des clubs locaux concernés (basket, volley, handball et gym), sillonner les salles de diverses communes pour voir ce qui se fait. Le but est d’établir un cahier des charges qui sera ensuite remis à l’architecte.