Europe Snacks investit 20 M€ dans ses usines
Le leader français du biscuit apéro, Europe Snacks, va investir 20 M € dans ses usines, sur les trois prochaines années. De quoi se consolider avant de partir à la conquête du marché européen.
Le directeur d’Europe Snacks, Nicolas Eyméoud, a le sourire. En 2017, le leader français du biscuit apéro a réalisé un chiffre d’affaires de 110 M €. Ses 300 références de crackers, tuiles, soufflés occupent les rayons d’une dizaine de pays européens. Et les 26 enseignes de la grande distribution alimentaire, clientes de l’enseigne dyonisienne, se bousculent pour faire le plein dans ses usines de SaintDenis-la-Chevasse et la Séguinière (Maine-et-Loire).
1 500 salariés
A l’échelle du groupe, les chiffres sont encore plus savoureux. Après le mariage avec l’anglais Kolak (octobre 2016), le couple vendéo-britannique pèse désormais 250 M € de chiffre d’affaires, pour 1 500 salariés.
Il envisage donc l’avenir avec sérénité. « Nous prévoyons d’investir 20 M € sur les trois prochaines années sur l’outil industriel, la capacité de production et le développement des innovations », a annoncé Nicolas Eyméoud, depuis son QG de Boufféré.
Des snacks bio
En 2018, Europe Snacks va lancer sa première gamme de snacks salés bio. « Un marché en plein développement, qui ne représente que 5 % du marché global. » De quoi accentuer le virage « vert » amorcé ces cinq dernières années. Avec des recettes aux arômes « cleannées », contenant moins de sel, où l’huile de tournesol a été préférée à l’huile de palme.
En clair, « on essaye d’éviter tous les produits où il y a des « E » quelque chose ». Des nouveaux réflexes dont vont bénéficier les 25 nouvelles références lancées au printemps. Avec des goûts improbables comme le poivre yuzu ou le pesto.
Doubler le chiffre d’affaires
Les nouveaux arômes partiront à la conquête du marché européen. La nouvelle cible du géant du cracker. Après avoir goûté à la clientèle anglaise, particulièrement friande de chips, Europe snacks veut maintenant « développer l’Europe ». En gagnant de nouveaux clients et « en acquérant des entreprises en dehors de son territoire, en France, ou à l’étranger ».
Mais aussi en diversifiant ses réseaux de distribution : catering aérien, restauration hors-domicile, co-manufacturing avec les leaders du marché. Le Vendéen espère booster ses exportations (20 %) et doubler son chiffre d’affaires d’ici 2020.