Les Yonnais jouent la qualif’ contre les Italiens
Trop laxiste défensivement, La Vendéenne a pris une gamelle à SaintOmer (9-2). Samedi, ce sont les Italiens de Follonica qu’il faudra pousser à la chute.
« Quand ça dévisse… » La pente a été très raide pour La Vendéenne à Saint-Omer, samedi (9-2). La cause de cette sortie de piste ? Une défense qui a poussé les Rouges et Noirs dans le ravin. « On ne peut pas espérer quelque chose en prenant autant de buts », concède Jean-Philippe Brison. « Le weekend précédent, c’était déjà six contre Quévert…»
Si la bande à Miquel Sanchez fait du tout schuss côté attaque - 72 buts marqués en treize matchs - elle patine derrière. « C’est notre lacune depuis le début de saison. Celle qui fait que nous sommes derrière le trio de tête (Saint-Omer, Quévert et Mérignac, ndlr) ». Dans le Pas-de-Calais, les Debrouver, David et consorts n’ont pu sauter la bosse. De quoi donner quelques frissons en lorgnant les prochaines descentes. « Pas la meilleure préparation pour les deux échéances à venir », reconnaît le dirigeant yonnais.
L’Europe, encore jouable
Avant la revanche contre Saint-Omer, en quart de finale de coupe de France, les Yonnais veulent planter le bâton dans le dos de Follonica. « Les Italiens espèrent assurer leur qualification en quart de finale de Ligue des champions en s’imposant chez nous, mais on n’a pas dit notre dernier mot ». Car La Vendéenne peut toujours suivre les traces européennes. « Même si, lors de l’ultime journée, nous devons nous rendre à Porto ». Avant ce sommet, les partenaires d’Adria Salvado ne doivent pas déraper à l’Angelmière. « Ça va être un vrai combat. Mais c’est dans des matchs comme ça qu’on se forge pour la suite ».
Cette fois, La Vendéenne ne pourra glisser en défense. Sous peine de se faire punir par l’Argentin Lucas Martinez, « l’un des tout meilleurs attaquants du championnat italien ». Ce numéro 27, qui avait inscrit deux des six pions de l’aller (6-4). « Samedi, ce sera un autre match », promet JeanPhilippe. « Il ne faudra pas trop ressasser celui du week-end dernier ». Mettre la gamelle aux oubliettes et foncer.