Le Journal du Pays Yonnais

Un tracé sans trop d’embûches

- Stéphanie Hourdeau

Dimanche 8 juillet, l’arrivée de la deuxième étape à La Roche-surYon promet un grand moment de sport. Si le Départemen­t s’est d’ores et déjà occupé de soigner les quelques kilomètres nécessaire­s pour un parcours nickel (lire ci-contre), la ville préfecture étudie de près les mesures à prendre pour faire des rues yonnaises une piste idéale pour un beau sprint final.

Les coureurs arriveront dans la ville yonnaise par la route de Luçon. Premier obstacle, un rondpoint, celui de la Lune, en haut de la rue du Maréchal-Juin. Une embûche qui fait aujourd’hui partie de la culture du cycliste, aux dires du coureur local Thomas Voeckler (lire ci-contre). 50 mètres plus bas, un autre giratoire, en pavés, est traître de par sa finesse. S’agissant de la couche de roulement, la rue du Maréchal-Juin montre des signes de fatigue.

Aux portes du Pentagone, le peloton virera à droite pour remonter le boulevard des Etats-Unis, le boulevard d’Italie, jusqu’à la moitié du boulevard des Belges. Sur cette portion, à vue d’oeil, pas d’obstacles majeurs, si ce n’est des îlots centraux, et un enrobé relativeme­nt lisse.

Les coureurs s’engageront ensuite dans la rue de l’Abbé Pierre-Arnaud, jusqu’en haut de la rue d’Arcole. Des rues plus étroites que les boulevards du Pentagone, qui montent, qui descendent, mais surtout qui comptent plusieurs bémols, comme les chicanes pour protéger les places de stationnem­ent, des dos-d’âne fixes et des coussins berlinois, facilement démontable­s.

En haut de la rue d’Arcole, virage à 90 degrés pour s’engouffrer dans la rue pavillonna­ire Emile-Romanet. Là encore, quelques freins qui vont jouer dans le sprint final. Cette rue en courbe et toute en pente est entourée de trottoirs hauts et un giratoire en plein milieu. Les prétendant­s au maillot vert (tunique du meilleur sprinteur) devront donner de bons coups de pédale pour arriver les premiers à négocier le virage au rond-point WaldeckRou­sseau avant de filer vers l’arrivée, en haut du boulevard d’Eylau. Un boulevard comme son nom l’indique, idéal pour les baroudeurs, mais au revêtement quelque peu défraîchi pour l’heure.

D’ici mars, la Ville devrait connaître et avoir budgétisé sa feuille de route pour aménager au mieux le parcours.

 ??  ?? Coussins berlinois, îlots centraux, enrobé vieillissa­nt… Le parcours du Tour dans La Roche est semé de petites embûches que la Ville devrait revoir prochainem­ent.
Coussins berlinois, îlots centraux, enrobé vieillissa­nt… Le parcours du Tour dans La Roche est semé de petites embûches que la Ville devrait revoir prochainem­ent.

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