Sainte-Thérèse fait peau neuve
Créée dans les années 1970, l’école privée Sainte-Thérèse, située dans le quartier des Jaulnières, juste à côté de la Chambre de commerce et d’industrie, a grand besoin de se refaire une jeunesse. Dix mois de travaux sont prévus pour une réhabilitation totale et une livraison à Noël.
« Au départ, il était simplement prévu la réalisation d’un préau pour les maternelles ». Roselyne Serret, directrice de l’école Sainte-Thérèse depuis huit ans, n’imaginait sans doute pas que la rencontre avec l’architecte Olivier Dugast allait complètement chambouler les plans. Avec ses yeux d’expert, l’architecte yonnais a estimé que l’école avait une autre urgence. « C’est un établissement qui n’a pas eu de travaux et d’entretien depuis très longtemps, souligne Olivier Dugast. Au-delà de l’amélioration et du confort des locaux, la priorité est de revoir la sécurité et l’accessibilité ».
En effet, le bâti, vieux de presque 50 ans pour la partie primaire, est loin d’être aux normes d’accessibilité, de sécurité, mais aussi d’isolation thermique. Le côté des maternelles, qui n’a que dix ans de moins, n’est guère plus glorieux.
Ce diagnostic, Roselyne Serret et l’équipe enseignante n’ont pu que l’acquiescer. Et ont pris la décision de revoir toute la copie.
L’école va donc être retapée dans sa totalité. Toutes les ouvertures vont être changées. La toiture va elle aussi être entièrement revue. Une nécessité pour « réduire les dépenses d’énergie, indique Olivier Dugast. La ventilation va aussi être refaite et la chaudière à gaz remplacée ».
Concernant l’accessibilité, « ce sont pleins de petits points qui doivent être revus », précise l’architecte. Marches et revêtements à revoir, poignées de portes à remettre à la bonne hauteur, largeur des portes… Autant de petits détails, mais obligatoires pour être en conformité.
La sécurité sera aussi au coeur des travaux. Alarme incendie, sens des portes en cas d’évacuation… Rien ne doit être oublié pour une sécurisation optimum des 198 écoliers.
Cette remise aux normes ne fait pas oublier pour autant le projet d’origine, à savoir l’amélioration du confort des élèves, et plus particulièrement celui des maternelles. Un préau et une coursive seront donc réalisés entre les deux bâtiments actuels. « Nous n’avions pas d’endroit pour ces élèves en cas de pluie, explique Roselyne Serret. Actuellement, quand il pleut, on réunit tout le monde sous le préau des primaires ». La directrice souhaitait aussi que les élèves soient abrités depuis leurs classes jusqu’à la salle de restauration.
Ce chantier est enfin l’occasion de revoir l’organisation de l’école. « Le but est de créer un pôle maternelle et un pôle primaire », confie Roselyne Serret. Une salle de motricité et des sanitaires sont également inscrits sur la feuille de route. Enfin, pour l’esthétique, le bardage sera totalement refait, ainsi que la cour de l’école. L’architecte a prévu de respecter le code couleur de l’école et s’amusera avec des teintes de blanc, gris et bleu.
Le chantier a démarré la semaine dernière et va durer dix mois. « La grande difficulté va être de travailler en site occupé », conclut Olivier Dugast.
Le relooking complet de l’école est attendu pour décembre. Un beau cadeau de Noël, qui va coûter 1,40 M€, dont 700 000 € financés par l’Udogec (Union départementale des organismes de gestion de l’enseignement catholique).