Camille Jourdy, une illustratrice de talent à Venansault
Amateurs de bande dessinée (BD), ce nom vous dit sans doute quelque chose. Camille Jourdy est une jeune auteure et dessinatrice de talent, notamment connue pour ses créations parmi lesquelles son premier livre qui a déjà marqué une génération, Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie !
De passage en Vendée la semaine dernière, elle était à la médiathèque de Venansault vendredi. Rencontre.
Le Journal du Pays Yonnais : Quel est votre parcours ?
Camille Jourdy : Je suis née et j’ai grandi dans le Jura, à Dole. Après le Bac, j’ai fréquenté l’école des Beaux-Arts d’Épinal durant trois ans. C’est là-bas que j’ai écrit et dessiné mon premier livre Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie ! Pendant cette période, j’ai suivi les cours de l’école des Arts décoratifs de Strasbourg, pendant deux ans. J’y ai obtenu mon diplôme en 2005. Depuis je travaille à mon compte, chez moi, à Lyon.
Expliquez-nous votre métier ?
Je fais des illustrations pour des albums jeunesse et aussi et surtout de la BD. Jusqu’à présent, j’illustrais les histoires des autres, ce que je continue à faire tout en devenant créatrice de mes propres histoires. Mes débuts, je les dois à ce premier livre qui a été remarqué. Grâce à un petit éditeur qui a cru en moi. Peu de temps après, j’ai eu une proposition pour illustrer un album jeunesse.
Depuis, encouragée par certaines rencontres, je développe un goût de plus en plus affirmé pour créer mes propres histoires.
Comment vous est venue cette passion pour l’illustration ?
Je dois avouer que je n’étais pas très scolaire, et j’ai toujours aimé dessiner et raconter des histoires, que ce soit en illustration ou en BD. La forme dépend de ce que j’ai envie de raconter. Je me suis jetée à corps perdu dans cette aventure pour livrer mon regard sur notre quotidien, mais parler également de la famille, des gens ordinaires, en étant peut-être un peu plus attirée par ceux qui ont des fêlures, un petit grain de folie.
D’où vous vient l’inspiration ?
J’ai toujours un petit carnet dans lequel je note des idées, des envies : cela peut-être des lieux ou des détails. J’essaie de compulser des « ingrédients ».
■ À noter que la trilogie Rosalie Blum a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Julien Rappeneau, film sorti dans les salles en 2016.