Le fourgon, c’est bien
Fidèle lecteur du magazine, j’ai été sensible à l’édito de M. Colas paru en novembre, qui m’a touché. Justement, après avoir sillonné les routes et les chemins escarpés au volant de cinq camping-cars, plutôt haut de gamme, le dernier était un poids lourd, j’ai “entrepris” l’acquisition d’un élégant fourgon de marque, concept jusque-là inconnu pour moi. Le désir de “soigner” mes escapades au gré de mes envies m’a amené, lors d’un salon, à opter en faveur de ce prestigieux van. Après deux années de vagabondage, je ne regrette rien ; cet écart fait, je conserve en mémoire cet autre intégral de belle facture ! Le décor étant planté et ne souhaitant en aucun cas sacrifier mon bien-être, mon fourgon est propulsé par un vaillant 180 chevaux avec boîte robotisée. Un véhicule aux équipements tout confort, cela va de soi ! La partie habitable n’est pas en reste : panneau solaire, pile à combustible, deux batteries, antennes SAT et HERT, téléviseur, store, GPL, etc. Après 25 000 kilomètres franchis, sans retour en concession, je suis comblé ! L’hiver est douillet et l’été bien ventilé, tant il y a d’ouvertures. Ce modèle est conçu pour deux personnes, avec grand couchage ou lits jumeaux (sommier Froli), une merveille ! Une ombre cependant à ce tableau idyllique : je ne me déplace plus incognito et mon fourgon est classé... haut de gamme et… cher ! A l’évocation de tant de prestations, c’est désormais un adepte convaincu qui s’exprime et s’extasie devant l’excellence de son camping-car. La soute reçoit deux vélos parfaitement calés et tous les équipements standard. Ingénieusement dissimulée, une table s’extrait latéralement. Le double-plancher et pléthore de rangements viennent agrémenter la liste. En déployant autant de complaisance à l’endroit de mon fourgon, véritable alternative au camping-car, c’est un plaidoyer au déplacement et au stationnement que je veux faire. Avec, c’est toute l’année que nous “sortons” dans une grande indépendance, tantôt sur les aires gratuites ou payantes, tantôt en camping.