Conso : pas besoin de régulateur de vitesse
C’est toujours avec beaucoup d’impatience que j’attends la sortie de votre publication. Dans le numéro 288 vous parlez de consommation de carburant, qui est un poste important dans le budget d’un camping-car. Je n’ai rien vu concernant les régulateurs de vitesse, qui sont pour certains la panacée pour une consommation maîtrisée. Je suis de ceux qui ne le pensent pas. Comme je roule rarement sur des routes parfaitement plates, donc dans les descentes, je “laisse aller” pour récupérer un peu d’élan pour attaquer la montée suivante dans laquelle je n’essaie pas de garder cette vitesse acquise au prix d’une forte accélération, je garde au contraire la même position d’accélérateur. Pour simplifier, je m’imagine à vélo, si je veux faire une vitesse moyenne de 25 km/heure, il ne me viendrait pas à l’idée de freiner dans les descentes, je ne pourrais pas non plus monter les côtes à la vitesse désirée. Un régulateur réagit tout à fait à l’opposé de ma manière de conduire. Je n’ai jamais suivi de stage d’écoconsommation, il m’a suffi de regarder les afficheurs de consommation instantanée sur mes véhicules successifs, quand on voit ces chiffres dans les montées et lors des démarrages moteur froid, on se calme assez vite. Sur 90 000 kilomètres, les calculs de consommation effectués par les pleins et le relevé du compteur partiel ont donné pour un Fiat 2,8 l iDTD, 8,62 l/100 km. Sur mon fourgon Fiat Pössl, 2,3 l Multijet, au bout de 35 000 km j’en suis à 8,15 l/100 km. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait une erreur en ne prenant pas l’option régulateur de vitesse. Néanmoins, avec les nouveaux moteurs et le fameux filtre à particules et autres systèmes antipollution on conseille d’avoir une conduite énergique, donc je m’efforce de trouver un compromis entre l’envie de ne pas trop brûler de carburant et le risque d’avoir des problèmes mécaniques dus à une conduite trop calme. […].