Les ultracompacts
La question de la compacité et de la discrétion est d’autant plus exacerbée quand le choix se pose sur les fourgons ultracompacts. Présents dans tous les catalogues de constructeurs, ils ne représentent qu’à peine un quart des modèles du marché en raison du faible nombre d’aménagements disponibles. Les possibilités sont en effet très limitées sur moins de 5,50 m. Si les moins de 5 m (Hymercar, Pössl, Globecar, etc.) recourent au lit de pavillon, seuls quelques rares en lit à la française sont proposés en alternative à l’omniprésent et classique lit transversal sur 5,41 m. Véritables passe-partout, leur gabarit est celui qui se rapproche le plus de l’automobile. C’est là un de leurs avantages. Ils seront d’abord appréciés pour leur grande maniabilité qu’au- torise le plus court des empattements (3,45 m). Leur conduite en est d’autant plus aisée que nombre de constructeurs optent pour la motorisation 130 ch, performante sur Fiat et Citroën. Le 115 ch pouvant suffire. Malgré leur faible longueur, ces fourgons conservent la même hauteur (de 2,30 m pour les plus compacts à 2,58 m) que leurs grands frères et ne peuvent donc s’affranchir des barres de hauteur (2,00 m)… ce qui, en matière de stationnement, vient relativiser l’intérêt de l’ultracompacité. Homologués 4 places, ils se destinent à un usage en couple car l’espace est compté à bord. Il faut donc accepter de se satisfaire d’une habitabilité limitée : espace toilette compact, petit réfrigérateur en cuisine, salon réduit à la portion congrue sont le tribut à payer sur l’autel de l’ultracompacité.
Les principaux plans sur 5,41 mètres
LIT À LA FRANÇAISE