Vous créez une aire ? Mais n’ayez pas peur de le dire !
Deux ou trois fois par mois, par mail ou par téléphone, une commune nous sollicite pour nous interroger sur la meilleure manière de faire connaître une création d’aire de services pour camping-cars. Notre interlocuteur, le plus souvent sur la réserve, parfois presque timide, nous demande avec hésitation s’il lui faudra bourse délier pour que “nous parlions de son aire”. Symptomatique de cette époque qui voit les services gracieux devenir rares, voire susciter la méfiance, quand nous lui répondons que nous intégrerons avec joie ce nouvel équipement dans notre base de données et qu’il apparaîtra en conséquence dans notre magazine, sur notre site web et dans nos publications annuelles – carte de France et Guide national – c’est tout juste s’il nous croit. A tel point qu’il nous arrive de nous étonner de leur propre étonnement. Encore récemment, alors que nous avions au téléphone un conseiller municipal d’une petite commune de Vendée qui paraissait presque ému qu’on s’intéresse à son territoire et à sa nouvelle aire. Et l’homme de nous dire qu’ “il s’était battu au sein du conseil municipal”, et sans doute auprès de ses administrés, pour faire aboutir ce projet dont l’utilité n’apparaissait pas évidente. Eh bien puisque c’est comme ça, rappelons-le haut et fort, oui, toutes les initiatives en faveur des camping-cars nous intéressent et méritent d’être diffusées, qu’elles émanent de communes de quelques centaines d’habitants ou d’agglomérations, de musées ou de parcs à thèmes, voire de personnes privées si l’installation qu’elles proposent correspond aux critères communément admis pour définir une aire de stationnement et de services pour camping-cars.