Derrière le tout-en-ligne, une start-up
Que se cache-t-il derrière une entreprise comme Yescapa ? Une trentaine de salariés, majoritairement en CDI, travaillent quotidiennement dans un joli immeuble typique bordelais. Ces jeunes salariés (entre 20 et 40 ans) s’affairent toute la journée au bon fonctionnement du site, qui par définition doit toujours se renouveler. « Un site n’est jamais figé », explique l’un des fondateurs, Benoît Panel. Ce jour-là, une des missions des six développeurs est de réindexer les résultats des recherches. « On affine sans cesse l’algorithme pour faire ressortir les critères les plus pertinents au moment des recherches. » C’est grâce à ce système par exemple, qu’une annonce peu sollicitée ou avec des avis négatifs, se retrouvera dans les derniers résultats. Une façon de faire une sélection naturelle des “bons” et des “mauvais” propriétaires, grâce aux avis des locataires. Une avancée interne est aussi en préparation : l’application mobile gérée par une autre entreprise sera désormais à la charge complète du service informatique, afin de garantir une meilleure cohérence entre la plateforme internet et la plateforme mobile. À l’étage, le service communication : animation des réseaux sociaux, rédaction des idées de voyage, organisation d’événements, etc. Yescapa est maintenant présent en Europe, notamment en Espagne, au Royaume-Uni et en Allemagne. La société a trouvé plus logique de créer un véritable service international et de recruter une Espagnole pour gérer les clients espagnols, un Irlandais pour les Britanniques, etc. En plus de la langue, les interlocuteurs seraient rassurés ou plus à l’aise avec quelqu’un de leur culture qui pourrait répondre plus facilement à leurs préoccupations. Ensuite vient le service client, l’un des plus garnis, il est primordial pour une plateforme de locations. Ces salariés sont présents aux côtés des membres avant, pendant et après la location. En lien direct avec le service assurance, ils communiquent sur les possibles sinistres. Yescapa a décidé de laisser un peu plus de marge de manoeuvre au service client, qui peut librement, sans en référer à la hiérarchie pour plus de rapidité, faire un geste commercial plus important qu’auparavant.