Les panneaux solaires
Le panneau solaire produit un complément d’énergie en toute discrétion à la batterie et prolonge l’autonomie énergétique à l’étape pour les voyageurs au long cours. Et pour être sûr de choisir le bon équipement il convient d’en connaître toutes les subtil
Les ingénieurs et autres chercheurs n’ayant pas encore trouvé le moyen de stocker l’électricité de manière inerte comme on le fait pour l’eau, il est nécessaire de rouler régulièrement pour recharger la batterie, se brancher sur le secteur d’alimentation terrestre ou alors s’équiper en panneau solaire. Ce dernier, posé à plat sur le toit, et sans avoir rien à faire, transforme l’énergie solaire en électricité. De ce processus assez complexe on peut retenir les principales étapes. Le rayonnement solaire apporte : de la lumière, de la chaleur et des photons. Ces derniers en venant heurter la surface du panneau, transmettent leur énergie aux atomes de la cellule photovoltaïque. Il se crée alors une réaction interne qui libère des électrons chargés négativement, et des « trous » chargés positivement. Ces charges électriques sont séparées par un champ électrique interne, et collectées par une grille à l’avant et un contact à l’arrière, produisant un courant électrique d’une tension d’environ 0,5 V. En multipliant cette tension par le nombre de cellules du panneau, on obtient la tension maxi que peut fournir le panneau. Avantage de taille, ce principe est applicable en tout point du globe et ne nécessite pas d’adaptateur pour être exploité. Toutefois, il ne faut pas croire qu’un tel équipement assure une autonomie énergétique totale, permettant de consommer sans retenue. Partons du principe que l’on fait étape avec une batterie à pleine charge. En été, avec un moindre besoin d’éclairage, le frigo le plus souvent en mode régulation et la télévision fonctionnant quatre heures par jour, le panneau solaire fournit largement ce que l’on consomme. On peut donc sans problème faire étape cinq à sept jours en autonomie. Par contre, en hiver, les journées plus courtes et les températures extérieures basses sont des facteurs de consommation de courant importants. Dans la même configuration d’équipement, on ne pourra donc séjourner que deux à trois jours en autonomie avant que la batterie ne passe en décharge profonde.
En effet, la qualité de l’électricité produite varie en tension et en intensité selon l’heure qu’il est et en fonction des conditions météo. C’est en été, entre 11 heures et 15 heures que le rendement est le meilleur, avec une production optimale en termes de tension (V) et d’intensité (A) grâce à une irradiance solaire de 1 000 W/m2. Laquelle tombe à 500 W/m2 lorsque le ciel est partiellement couvert, voire 250 W/m2 s’il l’est fortement.