La fraîcheur venue de l’eau
Les rafraîchisseurs fonctionnant sur le principe de la vaporisation d’eau et de la ventilation. L’installation, bien qu’à la portée de tout bricoleur, nécessite cependant une réelle vigilance quant à la pose des circuits électriques et surtout au raccordement du circuit d’eau (limiter les coudes serrés, les cols-de-cygne…). Un réservoir additionnel et un filtre anti-bactéries sont fortement recommandés pour éviter une possible interférence entre les réservoirs d’eau propre et le circuit du rafraîchisseur d’air. Cela limitera également les mauvaises odeurs dont les bactéries sont responsables. Leur bilan de consommation est très faible, car il suffit d’une petite pompe à eau et d’une turbine à air pour que le cycle fonctionne. Leur consommation électrique est estimée entre 1 et 6 Ah, et leur consommation d’eau entre 3 et 4 l/h. Cependant, leur plein rendement n’est atteint que si l’air est très sec. Avec une température extérieure de 35 °C, la température relevée à la sortie d’un rafraîchisseur d’air est de 23 °C pour une humidité relative de 20 à 30 %, alors qu’elle n’est que de 30 °C pour une humidité ambiante de 70 à 80 %. Leur utilisation est donc plus particulièrement adaptée aux voyageurs aimant les bivouacs en autonomie, dans des zones au climat continental. Même si son rendement est plus faible que celui d’un climatiseur, et conviendra donc plutôt aux petits volumes, le rafraîchisseur d’air a bien des avantages de par sa consommation très limitée. Il peut ainsi fonctionner pratiquement en permanence, indépendamment des sources électriques.