La thérapie du bonheur

Al’heure où une association de pisse-froid milite pour un mois de janvier sans alcool, inspirée par l’anglo-saxon et très puritain « Dry January », après les traditionnelles augmentations du 1er janvier, à commencer par la hausse du malus écologique sur les véhicules neufs, on se demande si l’on ne pourrait pas un peu f… la paix au citoyen lambda. Des mesures ou des initiatives qui nous donnent des envies, si ce n’est de tout casser (nous ne vous le conseillons pas, d’autres font ça très bien), de prendre le camping-car et de disparaître des radars. Façon de parler car à l’heure des 80 km/h obligatoires, il est peu probable que vous leur échappiez… Bon, certes, en ce début d’année les propos chagrins ne sont pas de mise et, bien sûr, nous vous souhaitons le meilleur pour 2020. Mais à la fois nous sommes plus convaincus que jamais que ce meilleur il ne peut venir que de nous, de nos proches, ceux qui partagent nos goûts, nos émotions, nos passions. Certains s’attendent sans doute à ce que nous ajoutions : la passion du camping-car. Non, nous ne sommes pas à ce point bornés, nous savons bien que la thérapie du bonheur ne passe pas uniquement par la pratique du camping-car. Encore que nous aimerions faire nôtres les propos d’un camping-cariste rencontré au Maroc à la fin de l’automne : « dans mon camping-car, j’oublie tout, je ne me soucie de rien et je ne suis même plus malade ! ». Beau programme pour démarrer l’année, non ?