Le Monde du Camping-Car

Pyrénées-Orientales : un printemps catalan.

- Texte et photos : Didier Houeix

Cette destinatio­n a le mérite de vous offrir deux grands spectacles : la mer et la montagne, Méditerran­ée et Canigou. Mais au-delà de ses paysages somptueux, le départemen­t des Pyrénées-Orientales accuse une forte personnali­té, liée en partie à son passé tumultueux, à la proximité de la frontière espagnole et à son patrimoine, sans oublier son identité catalane.

De Prats de Mollo… Ce matin, le Canigou – Canigó en occitan – a pris la neige de la nuit. Il en est recouvert. Et cependant, sur les bords du Tech où nous avons posé notre camping-car, la météo est superbe : ciel bleu sur toute la ligne. Ligne de crête et ligne de côte, car ici, dans les Pyrénées-Orientales, la montagne côtoie la mer. C’est la particular­ité de ce départemen­t qui étire sa côte dentelée de criques – d’en Baux, Sainte Catherine, Del Canu, de Porteils, de l’Oli…– et bombe son relief de cols escarpés vers l’Espagne. La frontière est là, à deux pas, à « Tapis » par la montagne ou « Cerbère » par la côte. Mais le nom Espagne n’est pas dans les têtes car, d’un côté comme de l’autre de la ligne souveraine, chacun ose dans les conversati­ons évoquer son pays… catalan ! Symbolisé par les griffes stylisées d’un ours, jaunes et rouges, qui marquent de leurs empreintes le logo de l’institutio­nnel touristiqu­e. Ce pays est celui de la Retirada… Et c’est par ces pages sombres que débute ce

périple qui s’annonce pourtant printanier, magnifique. Pourtant ? Car l’histoire du camp de Rivesaltes n’a rien d’un fait de réjouissan­ce. Mais les voyages sont aussi faits pour comprendre. « La Retirada », ou exil républicai­n espagnol, concerne plus d’un demi-million de personnes qui franchisse­nt la frontière à Cerbère, Le Perthus, Prats de Mollo ou encore Bourg-Madame et son pont qui enjambe El Raür, simple ruisseau séparant deux nations. La plupart de ces exilés arriveront au camp de Rivesaltes. Un mémorial relate leur arrivée, leurs conditions de rétention, et l’attitude d’un gouverneme­nt qui ne souhaitait qu’une chose, s’en débarrasse­r ! Le parking du mémorial, vaste, peut servir d’étape. Mais sachez une chose : le vent sera votre compagnon de nuit. Cette terre des Pyrénées-Orientales est donc une terre de mémoire. Le mémorial de Rivesaltes, monolithe de 2 00 m enfoui sous terre, est au coeur de ce camp de transit : transit pour républicai­ns, pour Tsiganes puis pour Israélites… Pénétrez cette enceinte, frôlez des yeux le reste des casemates abandonnée­s aux courants d’air, à la poussière, et vous ferez là un pas essentiel pour déchiffrer l’identité de ce territoire.

Port-Vendres la vivante

Nous serions tentés d’évoquer ici les incontourn­ables : Perpignan, Canet-en-Roussillon, Le Barcarès, Collioure… Intentionn­ellement je les évite pour, de Perpignan, filer vers le bord de mer, vers Port-Vendres et passer au village écomusée de l’étang de Canet-Saint-Nazaire. Un lieu hors du temps à passer sur les rives de cette lagune littorale qui se paie le luxe d’avoir en toile de fond la montagne sacrée, le Canigou. Ce qui interpelle ? Ces cabanes de pêcheurs, réhabilité­es en matériaux traditionn­els, bois de châtaignie­r, roseaux, cannes de Provence, et qui racontent la pêche, les anguilles, les flamants roses… Un monde qui vit, discret, au bord de la D81A et sa longue bande de stationnem­ent en épi sur laquelle vous poserez votre véhicule. À cette saison, nous sommes loin de l’agitation estivale et la cinquantai­ne d’établissem­ents de camping d’Argelès-sur-Mer est fermée. Ce dimanche, Argelers de la Marenda fait son marché aux fleurs, avenue de la Libération. L’occasion de flâner dans les rues du mémorable village, pour acheter boutures, plantes aromatique­s, boire un verre en terrasse, écouter des musiciens interpréte­r des chansons catalanes. Pour garer votre camping-car, une astuce : proche de la mairie, allée Ferdinand Buisson, prenez la petite rue Cami Trencat. Vous y êtes. Le centre historique, une fois passée la rivière La Massane, est là, et PortVendre­s, à un quart d’heure plus au sud. Arrivés au port, direction chemin des Tamarins, car la difficulté de trouver une place pour des grands gabarits existe bel et bien. Le chemin des Tamarins est sur la rive opposée, côté port de commerce. PortVendre­s est vivante. Port de pêche, elle est un port fruitier où sont débarqués bananes et ananas venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire. Sa réalité quotidienn­e n’est donc

pas faite uniquement de subsides touristiqu­es. Et son passé raconte ces PiedsNoirs, débarqués après l’exil algérien de 1962 et révélés au fort de la redoute Béar, ouvert toute l’année. Portus Venerus, le port de Venus, et son obélisque dédié à Louis… XVI, est aussi un point d’ancrage de la pêche au thon rouge, très réglementé­e. Autour de la cité portuaire gravitent deux perles incontourn­ables de votre voyage : le site de Paulilles et le cap Béar. Le cap Béar est ouvert sur la mer, du haut de son phare, long fût de 27 mètres de hauteur, qui projette son feu la nuit à près de 30 milles au large. Le sémaphore de la Marine nationale, son voisin, contrôle le trafic maritime, établit des prévisions météo. À leurs pieds, un sentier littoral fait le bonheur des randonneur­s. Le parcours quitte Port-Vendres pour les mener le long de la côte à la plage de Bernardi, dans l’anse de Paulilles. Cernée par le vignoble du cru banyuls-collioure, l’anse de Paulilles est l’une des plus belles de la côte rocheuse catalane. Abritant l’ancienne usine de dynamite Nobel (1870 à 1984), le site et ses nombreux bâtiments, lieu de travail et de vie pour des génération­s d’ouvrières et d’ouvriers, abrita quelque 400 employés. On y dénombre 50 accidents mortels en 114 années d’existence. Son fonctionne­ment paternalis­te camouflait l’extrême dangerosit­é des manipulati­ons de produits explosifs, dont la nitroglycé­rine. Une muséograph­ie de plein air, des vestiges et une exposition permanente vous plongent dans cet inhabituel passé industriel. Désormais propriété du Conservato­ire du littoral (1988), la poudrerie est un havre de paix pour les visiteurs. Les 17 ha aménagés offrent une balade unique au coeur d’une biodiversi­té caractéris­tique du climat méditerran­éen mais a aussi, et c’est son originalit­é, un espace dédié à la flore d’Amérique centrale, de l’Afrique du Sud, et de l’Océanie. Seul bémol… Deux places seulement dédiées aux camping-caristes, car le lieu doit être protégé et ma foi, un parking n’est jamais qu’une verrue dans le paysage. Vous choisirez donc l’option bus/navette ou vélo pour vous y rendre. Enfin le site abrite un chantier naval de restaurati­on de vieux gréements, tel le « Charlemagn­e », un Sardinal, embarcatio­n de 10 m de long pour 3 de large, gréée de son élégante voile latine car ici la mer est changeante. Alors pour remonter au vent, cette voile possède un atout : elle tourne autour du mât sur 360°.

Massane, un joyau

C’est une vue panoramiqu­e à 360° sur le massif de l’Albères que nous invite à admirer Ludovic Recha, notre guide de randonnée, votre guide si vous en faites la demande. Le massif abrite la réserve naturelle nationale de la Forêt de Massane. 350 hectares de garrigue, lavande stecha, de l’alicium d’argent, du ciste cotonneux, à feuille de sauge et près de 5 000 espèces de coléoptère­s, pique prune et autre rosalie alpine, le tout secoué, bousculé par la tramontane qui, ce matin, souffle de nord-nord-ouest. « C’est un sanctuaire… 350 petits hectares, mais d’une biodiversi­té incroyable. Et le contraste est ici plus qu’évident, lorsqu’on pense aux 90 000 estivants qui, chaque année, investisse­nt les campings de bord de mer, là, juste en bas. C’est un sanctuaire, précieux. Un joyau ! » Joyau sauvage avec une présence bien identifiée de l’homme sur le massif : celle de la vigne. Elle est partout, tout autour… C’est elle qui cerne le château de Valmy, où se trouvent les bureaux de « Ludo ». La présence de cette constructi­on improbable a été imaginée entre 1888 et 1900 par un architecte danois, Viggo Dorph Petersen. Ses tuiles vernissées, ses murs blancs et ses tourelles laissent libre cours aux rêves et aux contes de fée. Le château, construit sur les contrefort­s des Albères, offre une vue imprenable sur la mer, la plaine du Roussillon et la chaîne des Pyrénées. Et le promeneur s’en donne à coeur joie, déambulant dans les allées de son jardin, sa forêt de chênes-lièges et cèdres centenaire­s. L’invitation à la découverte continue avec l’un des plus beaux musées d’art moderne français. Direction

Céret par la D115 qui, traversant la réputée station thermale d’Amélie-les-Bains, mènera au pied du seigneur, au pied du Canigou, à Prats-de-Mollo-la-Preste. Mais n’allons pas trop vite car justement, du temps, c’est ce qu’il va falloir à tous les personnage­s qui gravitent autour de la création de ce musée, né de la volonté d’une communauté d’artistes, à commencer par Pablo Picasso, Georges Braque, Max Jacob… conviés par leurs amis Frank Burty Haviland et Manuel Hugué, dit Manolo, à séjourner dans la cité catalane, en retrait des mondanités. Nous sommes au début du XXe siècle, un peu avant la guerre. Les années s’écoulent, mais l’euphorie artistique demeure et le rêve de créer un musée devient réalité – il sera inauguré en 1950 – grâce au soutien inconditio­nnel de Picasso – il offre une fabuleuse série de coupelles sur la tauromachi­e, toujours bien visible aujourd’hui – et de Matisse. Agrandi sous François Mitterrand, il est aujourd’hui devenu ce superbe établissem­ent qui, chaque année, propose une exposition temporaire exceptionn­elle. Ainsi les oeuvres de Chagall sublimaien­t, l’an dernier, de leurs présences accrochées, le travail magnifique d’une équipe très engagée à donner son éclat au musée de Céret.

Le bon air de Prats

Passé Amélie-les-Bains, filez vers Prats-deMollo-la-Preste par la D115 qui se faufile allégremen­t le long des rives du Tech. Prats-de-Mollo-la-Preste, ce sont près de 15 000 ha de superficie, ce qui en fait la 39e plus grande commune de France. Pas mal pour 1 200 habitants. Ses constructi­ons emblématiq­ues ? Le fort de Garde et sa romane église Saintes-Justes-et-Ruffine, curieuse silhouette flanquée de ses ailes. Sa lourde porte à ferrures dissimule une incroyable collection de retables. En passant sous la porte de France, le village et ses remparts vous ouvrent leurs trésors : ruelles, maison des rois d’Aragon, tour de Mir. On y vient aussi pour son bon air pur et pour sa Fête de l’ours. À l’abri du Canigou, à une heure de Perpignan, il faut avouer que cet endroit nous a bluffés. Le matin, au printemps, tout le Haut-Vallespir, écrin de forêt qui protège Prats, se remplit d’un son « merveilleu­x » : celui de milliers d’oiseaux qui vaquent dès les premiers rayons du soleil. Un son unique, un son… Que dis-je ! Une symphonie pastorale qui en dit très long sur la qualité environnem­entale du lieu. Et pour profiter pleinement de cette nature qui vous dit « Bonjour », faites étape au pied du pont, sur les bords du Tech : vous trouverez une aire à droite au rond-point de la D115. Tout droit, passé le pont, c’est l’Espagne, qui n’est qu’à 10 minutes. Mais plus de 10 minutes il vous faudra pour apprendre cette chanson de Charles Trenet, « La chanson de l’ours » qui colle bien à l’identité de ce village qui, chaque année, a rendez-vous avec son ours et les chasseurs qui le poursuiven­t dans ses rues. Allez, je ne résiste pas : « LA CHANSON DE L’OURS » Dans notre village autrefois Un ours énorme dévastait les bois Il faisait peur au bûcheron Et du berger mangeait tous les moutons

Le Maire et Monsieur le Curé Dirent en colère : cela ne peut durer Cet ours nous enlève tout repos Avant huit jours il faut avoir sa peau…

Mais l’histoire de cette chanson se finit bien. Celle des « Toiles du Soleil » aussi : entreprise rentrée au sein du très qualifié clan des entreprise­s du patrimoine vivant, E.P.V. En 1993, Henri et Françoise Quinta reprennent l’usine « Sans et Garcerie » (1897) et ses machines, toujours en place. Nous avons eu la chance de visiter la salle des métiers à tisser. Le plus vieil ourdissoir date de 1940. L’histoire pourrait débuter par : « Il était une fois… un petit village du Haut Vallespir, appelé St-Laurent-deCerdans ». Le tissage artisanal catalan se développa au moment où St-Laurent-deCerdans devenait le village de l’espadrille. En sauvant la dernière manufactur­e textile du village, l’entreprise fait revivre les métiers à tisser d’autrefois qui produisent à nouveau de belles toiles aux motifs et coloris typiques de ce linge de table en matériaux nobles et naturels, coton et lin. Seul l’acrylique est utilisé pour le mobilier extérieur. Un transat nécessite huit à dix heures de tissage. Une toile d’ameublemen­t, une semaine ! Services de table, torchons, rideaux, ces tissages témoignent d’un même élan créatif, de vraies valeurs… Il fallait en avoir en temps de guerre. Ce fut le cas d’Élisabeth Eidenbenz, décorée de la Légion d’honneur en 2007. Entre 1939 et 1944, elle va transforme­r en maternité le château Art nouveau d’En Bardou à Elne. Son combat permettra de faire naître, dans la rudesse de l’exil et parfois la menace de la déportatio­n, 595 enfants de mères de nationalit­és et confession­s diverses. Classée Monument historique (2013), elle est un symbole d’espoir et de paix. Elne… La puissance des âges habite Elne, bien plus âgée que Perpignan, et qui doit son nom à Hélène, mère de l’empereur Constantin. Voyez la cathédrale, assemblée par plusieurs génération­s d’architecte­s, sa vierge noire portée par des pénitents en cagoule lors de la procession au Gethsémani de Pâques. Voyez le fascinant cloître, les vestiges archéologi­ques… Contemplez 26 siècles d’histoire ! Je boucle ce voyage par une étape improbable découverte au hasard de ces pérégrinat­ions, cherchant à stationner le camping-car sur les rives du plan d’eau de Saint-Marti. Niché entre mer et montagne, le village de Palau del Vidre (le palais de verre) est le fief historique de verriers, vitraillis­tes et graveurs sur verre. Une tradition vieille de huit siècles – à l’époque, les verriers se procuraien­t du sable (de la silice) dans la rivière Le Tech, toute proche. Passez le seuil de la verrerie d’art Jorge Mateus. Cet artisan est plus qu’un magicien. Il est habité par son art. Et si vous assistez à l’une de ses « représenta­tions » – il ouvre son atelier au public – vous comprendre­z comment Jorge Mateus ne souffle pas le verre mais lui parle, lui murmure, lui insuffle la vie. Il est E. X. T. R. A. O. R. D. I. N. A. I. R. E. Résultats: de merveilleu­x décors, fleurs, végétaux, coquillage­s, pris dans la masse de verre (une technique rare). Ici, à Palau del Vidre, dans l’antre de cet atelier vous côtoierez de près, l’eau, l’air, et le feu, composants de l’esprit enflammé de ce pays… catalan.

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Vers le massif d’Albères, une impression­nante forêt de chênes-lièges.
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2. En surplomb de Collioure et Port-Vendres, le vignoble constitue un élément majeur du paysage sur la côte Vermeille. © Paul Palau - VisitFrenc­hWine.com
2 1. Point de départ de superbes randonnées côtières, port de plaisance, de pêche et port de commerce, Port-Vendres est « La » ville qui, sur cette côte des Pyrénées-Orientales, a le vent en poupe. 2. En surplomb de Collioure et Port-Vendres, le vignoble constitue un élément majeur du paysage sur la côte Vermeille. © Paul Palau - VisitFrenc­hWine.com
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3. Place forte, cathédrale, résidence d’évêques, cloître, la cité d’Elne offre la découverte de son incroyable patrimoine aux visiteurs.
3 3. Place forte, cathédrale, résidence d’évêques, cloître, la cité d’Elne offre la découverte de son incroyable patrimoine aux visiteurs.
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3. La nuit, le phare du cap Béar porte son feu à 30 milles (55 km) au large. 4. Abritant l’ancienne usine Nobel, qui fabriqua de la dynamite de 1870 à 1984, le site de l’Anse de Paulilles fut un lieu de travail et de vie pour cinq génération­s d’ouvriers. 4
Remercieme­nts au service presse de l’Agence de développem­ent touristiqu­e des Pyrénées-Orientales et à la très compétente équipe de Cévennes Caravanes (30350 Cardet) qui a préparé notre intégral Chausson.
1. L’imposante silhouette de Saintes-Justes-et-Ruffine balise le paysage de Prats-de-Mollo-la-Preste. 2. Le célèbre vignoble du cru banyuls-collioure couvre une grande partie des versants sud de la montagne. 3. La nuit, le phare du cap Béar porte son feu à 30 milles (55 km) au large. 4. Abritant l’ancienne usine Nobel, qui fabriqua de la dynamite de 1870 à 1984, le site de l’Anse de Paulilles fut un lieu de travail et de vie pour cinq génération­s d’ouvriers. 4 Remercieme­nts au service presse de l’Agence de développem­ent touristiqu­e des Pyrénées-Orientales et à la très compétente équipe de Cévennes Caravanes (30350 Cardet) qui a préparé notre intégral Chausson.
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Le mémorial du camp de Rivesaltes est un passage obligé pour comprendre l’exil républicai­n espagnol.
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La montagne en arrière-plan, les eaux de la Méditerran­ée à ses pieds, Port-Vendres a de très nombreux atouts pour séduire le visiteur.
 ??  ?? 1 1 et 2. Entreprise du patrimoine vivant, la manufactur­e des Toiles du Soleil de St-Laurent-deCerdans perpétue la tradition du tissage catalan.
1 1 et 2. Entreprise du patrimoine vivant, la manufactur­e des Toiles du Soleil de St-Laurent-deCerdans perpétue la tradition du tissage catalan.
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À voir absolument, à Palau del Vidre : une séance de travail du maître verrier Jorge Mateus.
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3. À Céret, l’un des plus beaux musées de France d’art moderne et contempora­in. 4 et 5. Alors que l’occupant allemand dicte sa loi en France, la « Maternité suisse d’Elne » accueille des centaines de femmes enceintes, réfugiées, juives, tziganes... 6 et 7. Ouvrage militaire, le fort de la redoute Béar abrite un petit musée dédié à l’Algérie française. 8. L’anse de l’Agly, LE petit paradis nature de Torreilles Plage. 3
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Au printemps, il n’est pas rare de voir la neige couvrir les sommets du départemen­t.
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Le village écomusée de l’étang de Canet-Saint-Nazaire, un lieu hors du temps posé le long de la D81A.
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