Faux jumeaux
Baptisé Goéland, cet agencement unique et sans équivalent de l’aménageur périgourdin s’installe à bord du Trafic Renault ou de ses clones allemand, italien ou japonais. Il se décline désormais également en châssis long.
Le Goéland a désormais un grand frère. Un frère plus grand de quarante centimètres : la longueur distinguant le Renault Trafic en châssis court de celui en châssis long. Chez l’un comme chez l’autre, la vie s’articule autour d’un espace central bien dégagé au niveau du plancher et permettant la station verticale grâce à un petit toit relevable en option. Ces Goéland satisfont nombre de couples appréciant la maniabilité, la discrétion et surtout la présence d’un couchage permanent. Sur le Goéland premier du nom, le plus court (4,99 m), un lit transversal dont la forme trapézoïdale présente une longueur en diagonale convenant à nombre d’utilisateurs de taille moyenne ou inférieure. Une formule évitant une intervention sur la carrosserie par l’apport de joues d’extension et qui n’entrave en rien le confort nocturne – il suffira, à l’occupant, selon sa taille, de se positionner plus ou moins en biais sur ce lit large aux épaules. Pas de joues d’extension non plus pour sa version en châssis long. Le lit y est de conception identique mais ses dimensions supérieures (165 x 190/170 cm) permettent le couchage longitudinal. C’est vers lui que se tourneront les occupants de grande taille. Sans contraintes d’accès, ces lits permanents dont le tirant d’air annihile toute sensation de confinement (90 cm de hauteur sous plafond) pourront cependant se transformer en grand salon/dînette ouvrant sur l’extérieur. Ces stricts deux places disposent d’une petite dînette avant (plateau sur pied tubulaire amovible), d’un meuble de cuisine bien équipé et d’un coffre/ pouf pour le WC assurant un minimum d’indépendance sanitaire. À partir de 37 490 € (1,6 l/95 ch) véhicule compris, ou 14 490 € l’aménagement seul. ◆