City Break :

Toulouse

Toulouse défend fièrement les valeurs de la région Occitanie : les plaisirs de la table, une vie culturelle débordante, l’esprit de la fête et du rugby… Mais la « ville rose » soigne aussi son patrimoine d’exception, et valorise ses savoirs comme la grande capitale européenne de l’aéronautique et de l’espace qu’elle a su devenir.

La ab brique des façades et la lumière qui s’y pose ont fait de Toulouse la « ville rose ». Un rose ro doux et pâle le matin, qui s’intensifie s’ progressivement, et devient d un vif orangé ou un pourpre par soleil rasant : tout au long de la journée, quel spectacle ! Quel beau tableau de couleurs, s’associant au bleu de la Garonne comme au vert du canal du Midi. « Ô mon païs, ô Toulouse » chantait il y a plus de 50 ans Claude Nougaro. Avec talent, sur un air que l’on fredonne encore, l’enfant du « païs » a mis sa si jolie ville dans la tête de beaucoup de monde. Et depuis, Toulouse a su rendre hommage à son ambassadeur, donnant son nom à une salle de spectacle, une station de métro, un jardin aux Minimes… dédiant aussi un espace à la très réussie statue de bronze qui le représente tout près de l’Office de Tourisme. Un mouvement éternel, juste derrière le Capitole, la belle idée. Toulouse met encore à l’honneur Claude Nougaro en proposant une visite guidée inédite sur les pas de l’artiste, dans les lieux chers à son coeur. Le circuit passe ainsi par la basilique Saint-Sernin, l’église du Taur, ou encore la Galerue de la place du Capitole. Une visite guidée originale qui regroupe, en finalité, les joyaux de la ville rose.

La conquête des airs et de l’espace

Si Toulouse possède un patrimoine historique d’exception, la capitale de la Haute-Garonne est également capitale européenne de l’aéronautique et de l’espace. Encore une marque de l’histoire puisqu’il y a 100 ans cette année, PierreGeorges Latécoère implantait à Toulouse les premières usines d’avions militaires pour répondre aux demandes de l’Etat français. Après la guerre, sa société se reconvertit dans l’aviation commerciale. Et dès 1927, des pilotes comme Mermoz ou Saint-Exupéry sont embauchés afin d’acheminer des courriers jusqu’à

Dakar puis vers l’Amérique du Sud. Sur les pistes de Montaudran, au sud-est de Toulouse, l’Aéropostale est née. Depuis, sur ce même territoire, au fil du XXe siècle, plusieurs entreprises du secteur aéronautique se sont développées : Aérospatiale, EADS et Airbus Group entre autres. Pour visiter la ville dans les meilleures conditions, prenez le Pass vendu par l’Office de Tourisme. Pour 24 heures, il revient à 18 euros par personne, pour 48 heures à 28 euros et pour 72 heures à 35 euros. Nombre d’entrées dans les musées sont comprises dans ce Pass (Muséum de Toulouse, Quai des Savoirs, musée des Beaux-Arts, musée d’Art moderne et contemporain, musée du Vieux-Toulouse…). D’autres sites (Cité de l’espace, musée Aeroscopia…) accordent des réductions aux détenteurs du Pass qui, en bonus, pourront bénéficier de déplacements illimités sur tout le réseau des transports (bus, métro et Tram).

Au fond, le donjon, à l’arrière du Capitole. L’Office de Tourisme vous y accueille. Le Capitole. Son immense place n’accueille aucune construction en son coeur. Seule la croix occitane orne son sol et, autour, le rouge brique domine pour les bâtiments.

Comme dans la chanson, « l’eau verte du canal du Midi » contraste avec la ville rose.

Les berges de la Garonne sont généreusement offertes aux piétons. Les Toulousains comme les touristes en profitent.

Visite incontournable à la Cité de l’Espace où des répliques de la fusée Ariane 5 en taille réelle, du vaisseau Soyouz ou de la station Mir vous attendent.

La statue de Claude Nougaro a trouvé une place de choix, tout près du Capitole. Des visites guidées sont organisées pour suivre ses pas dans la ville rose.