WLTP, c’est qquoi ?
A partir du 1er septembre 2018, le protocole d’homologation évolue pour se rapprocher d’un cycle de consommation en usage réel qui permettra à l’automobiliste de mieux prévoir sa consommation à partir des données homologuées. Le nouveau protocole baptisé WLTP (Worldwide harmonized Light Vehicle Test Procedure) s’applique à tous les véhicules particuliers commercialisés dans l’Union Européenne. Il est basé sur des cycles de roulage réalistes d’un véhicule, au plus proche des conditions réelles d’utilisation en termes de distance parcourue, vitesse moyenne, temps d’arrêt et température. Ces tests permettent d’obtenir des valeurs homologuées de consommation et d’émissions plus représentatives des usages des clients et de la configuration exacte du véhicule. En complément, les résultats obtenus sur bancs d’essais pour les émissions de CO, NOx et particules sont vérifiés en conditions réelles sur route. Plus pointu, il révèle logiquement des rejets de CO plus importants. Les constructeurs s’attendent, en moyenne, à des valeurs en hausse de 25 % par rapport à la norme NEDC précédente. En conséquence de quoi une tractrice qui était à 108 g/km (sans malus) pourrait ainsi passer à 133 g/km de CO avec la nouvelle norme, ce qui entraînerait un malus de 473 euros !
Pour l’heure, le malus n’est pas encore ajusté sur la norme WLTP mais en l’absence de toute communication du gouvernement sur le sujet, les craintes des automobilistes semblent tout à fait fondées. Un nouveau bonus/malus écologique aux normes WLTP entraînerait des hausses parfois vertigineuses sur les véhicules malussés, c’est-à-dire l’immense majorité des tractrices …