J’ai conduit : Subaru XV, Suzuki Vitara, BMW 330, Peugeot 208, Renault Koleos, Toyota Corolla, Citroën C5 et Volvo XC 40
Marque plutôt confidentielle sur le marché français, Subaru séduit un public de connaisseurs qui apprécient l’originalité de sa production, tournée vers la sportivité, avec des moteurs de type Boxer et des transmissions intégrales permanentes, gages de très bons comportements routiers.
Avec le XV, la marque japonaise propose un véhicule plutôt sage, équipé du classique bloc deux litres Subaru « 4 cylindres à plat » de 150 ch. Originalité de cette version « e-Boxer », l’hybridation censée donner un surplus de puissance (ici limitée à 17 ch), tout en abaissant le coût kilométrique et réduisant – toujours en théorie – le malus inhérent à la plupart des moteurs essence de cette cylindrée. Malheureusement, le XV déçoit quelque peu car ses performances ne profitent guère de l’apport du moteur électrique. La faute à une boîte de type CVT Lineartronic qui fait hurler le moteur dès lors que la pédale d’accélérateur est un peu trop enfoncée. Et côté économie de fonctionnement, rien de probant avec une consommation moyenne de 9,1 litres d’essence au cent (la voiture roule très peu de temps en mode électrique), tandis que le malus ne sera pas évité loin s’en faut (2205 euros selon les nouveaux barèmes 2020). Vraiment dommage car cette auto a de vraies qualités routières et offre un niveau d’équipement convaincant pour un tarif bien positionné, s’agissant d’un crossover 4x4. Une valeur sûre par ailleurs pour tracter jusqu’à 1200 kg en totale sécurité.