Mercedes Sprinter
Lancé en 2018, le Mercedes Sprinter bénéficie d’une évolution de sa gamme avec l’apparition du récent bloc 4 cylindres diesel de 1950 cm3. Disponible en trois puissances (114, 150 et 170 ch), il offre plus d’agrément pour une consommation homologuée moindre.
Le Sprinter affiche deux ans au compteur. Cette jeunesse n’empêche pas Mercedes de revoir sa gamme ; la marque propose en effet une offre plus simple de finition avec une dotation enrichie, nous y reviendrons un peu plus loin, et l’apparition d’un nouveau bloc, l’OM654, disponible sur les versions à propulsion, ce qui porte à trois l’offre de motorisations. En traction, le Sprinter conserve donc l’ancien bloc OM651, un quatre cylindres de 2.1 de cylindrée. Il est apparu à la fin des années 2000 sur les berlines de la marque et a été commercialisé trois ans plus tard sur les utilitaires. Ce moteur qui répond aux normes Euro VI-D est disponible également sur les versions propulsion, mais uniquement sur les modèles dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes. Il est accessible avec trois niveaux de puissance à savoir 114 ch (300 Nm), 143 ch (330 Nm) et 163 ch (360 Nm). Pour rappel, on trouve toujours au sommet de la gamme, le six cylindres (OM642).
Commercialisé uniquement sur la version propulsion, ce 2987 cm3 affiche une puissance de 190 ch (440 Nm).
Sous le capot
Mais le moteur qui nous intéresse ici est l’OM654. Récemment apparu dans la gamme du Sprinter, celui-ci est disponible uniquement sur les versions 3,5 tonnes. Par rapport à l’OM651, sa cylindrée est de 2.0, mais il conserve trois niveaux de puissance qui néanmoins évoluent. Si l’entrée de gamme, le 114 ch, affiche des données identiques, à savoir un couple de 300 Nm, les deux autres déclinaisons gagnent en puissance et en couple : 150 ch (340 Nm) et 170 ch (380 Nm). Répondant aux normes Euro 6-temps, ce nouveau bloc entièrement aluminium (-15 kg) dispose de nouvelles technologies comme des parois en nano-slide, une technologie issue de la Formule 1, qui réduit les frottements. Cerise sur le gâteau, il consomme, selon les normes d’homologation WLTP, 1 l/100 km de moins. Enfin, pour être complet, il peut recevoir la nouvelle boîte automatique à neuf rapports (9G-Tronic) alors que la version propulsion, l’OM651, tout comme l’OM642 au demeurant, n’est couplée qu’avec la boîte à sept rapports. À noter que cette 9-Tronic est facturée 2 205 € HT dans cette version Propulsion. Au volant, la différence n’est pas vibrante, d’autant plus avec la boîte à six rapports dont la commande, franche et directe, est un modèle de précision. On note en revanche une plus grande souplesse grâce à un couple disponible plus tôt (380 Nm dès 1 600 tr/min contre 2 400 tr/min pour le 163 ch OM651). Le Sprinter dispose de qualités routières indéniables, une caractéristique qui lui permet d’envisager sans aucune mauvaise surprise de faire de longs trajets. La cabine intérieure est bien insonorisée et le siège conducteur se révèle confortable.
A bord
Comme sur le Vito, Mercedes a voulu rationaliser sa gamme en proposant trois finitions : First, Pro et Select. Ces dernières sont agrémentées de packs prédéfinis. Cette simplification s’accompagne d’une montée en équipement avec de série et ce, dès l’entrée de gamme, le système multimédia MBUX à écran tactile 7 pouces, le même que celui inauguré par la Classe A, le pack de recharge dans la planche de bord qui inclut dans un rangement sur la partie supérieure de ladite planche de bord, des prises USB, une recharge de téléphone par induction et une prise 12 V sans oublier l’Attention Assist et l’affichage de pression des pneumatiques.
Dans sa version 317 Fourgon 43 3,5t Propulsion, le Sprinter a une longueur totale de 6967 m et un empattement de 4325 mm, d’où son appellation 43. Ses portes s’ouvrent à 270° sur un espace de chargement affichant un volume utile de 14 m3 et une longueur de chargement de 4419 mm au sol. La largeur disponible est de 1 555 mm (1 350 mm) au niveau du passage des roues arrière. L’accès à bord est très facile grâce à
une hauteur de seuil de 566 mm. C’est l’occasion ici de rappeler que le Sprinter est disponible en cinq empattements (33, 37, 39, 43 et 43 L – avec porte à faux arrière de 2 021 mm) et quatre longueurs (5,26 ; 5,96 ; 6,96 et 7 36 m). Malgré ses grandes dimensions, notre modèle 43 s’est montré assez facile à manoeuvrer en ville grâce à une caméra de recul qui permet de bien appréhender l’environnement du véhicule. Facturée 360 € HT, elle est intégrée dans un pack Technologies comprenant les feux arrière et avant à LED, pack qui, lui, coûte 1803 € HT. Pour bénéficier de la navigation, il faudra choisir en plus pour le pack Technologies Plus (1 743 € HT), qui comprend notamment l’avertisseur d’angle mort et l’assistant de feux de route.