Alexis Pelluault
Notre activité a notamment prisp une autre dimension ggrâce à la taxe Agefigph.p Notre expertisep et notre savoir-faire ont alors été mis en avant Nous avons créé Elise en 1997 sur la base d’une idée simple : 95 % d’une corbeille de bureau est composée de papier, et il s’agit là d’une matière recyclable de premier plan. Nous voulions également créer de l’emploi pour des ppersonnes en difficulté. C’est ainsi qque nous avons lancé Elise avec cette double exigence : sociale et environnementale. À l’époque, nous étions avant-gardistes et nous sommes depuis devenus des pionniers sur ces questions. Pourtant à l’époque, j’avais essuyé de nombreuses critiques et désapprobations. Mais pour nous, placer l’homme au centre de notre activité était et reste une chose essentielle. Nous avions tout d’abord créé une association, puis nous avons réalisé que les entreprises adhéraient rapidement au projet. Nous avons finalement rencontré pas mal de succès sur la métropole lilloise auprès des collectivités et tertiaire, et donc changé de statut. Il est vrai que depuis 20 ans, nous avons pu voir l’évolution des mentalités. De l’accueil face à ces problématiques à la modification de perception de mots barbares devenus finalement galvaudé, telle que la notion de “développement durable”, pour seul exemple. De la même façon, l’emploi de personnes souffrant de handicap mental ou sourdes a été accueilli très différemment. Il ne faut pas oublier que jusqu’en 2005, l’emploi des personnes souffrant de handicap n’était pas aussi répandu que maintenant. Notre activité a notamment pris une autre dimension grâce à la taxe Agefiph, mise en application en 2005, justement. Notre expertise et notre savoir-faire ont alors été mis en avant.