Propreté en entreprise
Comment les politiques RSE stimulent des démarches plus écologiques, et parfois plus économiques
La propreté éco-responsable
“Les solutions vertes, en plus de préserver la santé des collaborateurs de l’entreprise et celle de nos équipes, elles induisent de nombreuses économies, notamment logistiques” “Toutes ces démarches qualité répondent aux attentes des clients et crédibilisent le savoirfaire et les compétences des entreprises de nettoyage. Cinq normes propreté en France établissent aujourd’hui les lignes directrices et les spécifications techniques”
L’hygiène au travail n’est pas seulement obligatoire, car elle influe directement sur l’activité économique de l’entreprise et le bien-être de ses salariés. Pour garantir une conformité avec la législation du travail, une entreprise doit faire appel à un prestataire de nettoyage de préférence certifié. Et cela selon des modalités et des formes contenues dans un cahier des charges définissant les opérations à effectuer. Dans le secteur de la propreté, l’offre est abondante mais elle ne cesse surtout d’évoluer vers une démarche de développement durable.
La législation du travail comporte des obligations en matière de propreté et d’hygiène des locaux. L’article R4228-1 du Code de travail encadre la responsabilité de l’employeur en la matière par la mise en place d’équipements permettant aux salariés de vivre dans un milieu sain. Cette charge n’est pas à prendre à la légère : non seulement obligatoire, mais elle est l’objet d’une surveillance par la médecine du travail qui y joue un rôle prépondérant. L’inspection du travail a également son mot à dire pour contrôler l’application de ces réglementations. Dès lors se pose la question pour toute entreprise : comment choisir un prestataire de nettoyage certifié ? “Chaque métier a ses spécificités. Ces dernières sont bien sûr d’ordre social, économique et environnemental, mais elles sont aussi techniques. Ainsi, il existe aujourd’hui une normalisation, une qualification et une certification propreté, explique Philippe Jouanny, vice-président de la Fédération des entreprises de propreté et services associés (FEP). Toutes ces démarches qualité répondent aux attentes des clients et crédibilisent le savoir-faire et les compétences des entreprises de nettoyage. Cinq normes propreté en France établissent aujourd’hui les lignes directrices et les spécifications techniques.”
Des solutions vertes
La propreté constitue un élément primordial du cadre de vie, une exigence importante des Français sur leur lieu de travail. La tâche quotidienne des professionnels du secteur vise à réduire au maximum les risques de contamination, assurer davantage d’hygiène et donner aux lieux de vie et de travail un aspect confortable. Depuis 2008, la FEP s’est engagée dans une politique respectueuse de l’environnement, en déployant un programme ambitieux de 51 actions en faveur du développement durable. Elle a mis en place avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) une plateforme dédiée aux entreprises de propreté pour leur permettre de faire leur bilan carbone. L’outil CarbonArtik permet ainsi à chaque entreprise de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre. “Nous sommes naturellement impliqués dans la recherche de solutions limitant les pollutions, le gaspillage et le recours aux produits dangereux. Nous nous efforçons de rechercher et de tester des produits économiques, sains d’utilisation et respectueux
de l’environnement, tout en conservant un excellent niveau d’efficacité. C’est un vrai challenge !” note Marion Jamet, responsable communication, marketing et RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) de l’entreprise chez Essi, une entreprise familiale qui emploie 2 900 collaborateurs répartis sur ses 13 filiales. L’une de ces sociétés utilise la machine
Cleanea. “Nos services sont certifiés ISO 14001 depuis 2014, ce qui représente un atout. Bien que les acheteurs de services généraux soient de plus en plus sensibles à ces solutions écologiques, les coûts restent une priorité contraignante, et nous devons les convaincre de la rentabilité des solutions vertes. En plus de préserver leur santé et celle de nos équipes, elles induisent de nombreuses économies, notamment logistiques” poursuit-elle. Grâce à Cleanea, “ce sont nos clients qui fabriquent eux-mêmes leurs produits. Cette machine simple d’utilisation transforme par électrolyse la structure moléculaire de l’eau salée en acide hypochloreux et en lessive de soude. Nous avons aujourd’hui plus de 120 machines installées sur différents sites. Elles recueillent la satisfaction de nos clients, des grands comptes, et des entreprises de propreté, remarque JeanChristophe Pruvost, président et fondateur de Cleanea. Notre solution réduit fortement l’empreinte