Flotte d’entreprise
Frais kilométriques, crédit-bail, location longue durée… à chaque entreprise sa solution de financement adaptée Les coûts associés à la solution des frais kilométrique sont difficilement maîtrisables par le chef d’entreprise
Solutions de financement de flotte
De plus en plus d’entreprises cherchent à optimiser le financement de leur flotte automobile. Cette question est d’autant plus cruciale pour les petites structures et notamment les PME, à la santé financière parfois fragile. Il n’en reste pas moins qu’il n’existe pas forcément de solution standard, la taille des sociétés, leur secteur d’activité mais aussi leurs impératifs économiques orientant bien souvent leur choix en la matière.
Toutes les entreprises ne disposent pas forcément de leur propre flotte automobile. Dans ce cas, elles sont alors souvent amenées à opter pour le remboursement des frais kilométriques des salariés utilisant leur véhicule privé dans le cadre de leur activité professionnelle.
Frais kilométriques, le surcoût de la facilité
C’est d’ailleurs une solution souvent utilisée par les sociétés de taille modeste car cette formule a l’avantage d’être particulièrement simple à gérer. En effet, il suffit de verser aux employés concernés des indemnités kilométriques généralement fixées en fonction d’un barème, dépendant à la fois de la puissance fiscale de leur véhicule et du nombre de kilomètres parcourus. Revers de la médaille : les coûts associés à cette solution sont difficilement maîtrisables par le chef d’entreprise, ce qui rend plus difficile l’optimisation des dépenses liées aux déplacements professionnels. En effet, comme le véhicule appartient au collaborateur, ce système peut par exemple conduire à l’utilisation d’un modèle haut de gamme alors qu’il n’y a pas de justification professionnelle à l’utilisation d’un tel véhicule. Autre source éventuelle de surcoût pour l’entreprise : le kilométrage réalisé par le salarié est purement déclaratif, ce qui peut entraîner des fraudes éventuelles en cas de fausses déclarations, comme le montre d’ailleurs une étude publiée cette année par la société KDS. Du coup, même si cette formule est relativement simple à mettre en place, elle reste davantage adaptée à une utilisation professionnelle limitée du véhicule. D’ailleurs, comme le rappelle FrançoisXavier Castille, directeur général d’Arval France, “cette option n’est adaptée que lorsqu’une entreprise prévoit l’usage régulier et faible de son véhicule, à savoir des distances annuelles inférieures à 15 000 km/ an”.
Acheter ou pas ?
Dans le cas contraire, il est peut-être préférable de trouver une autre solution, comme par exemple celle de détenir sa propre flotte automobile afin de s’assurer une totale maîtrise