Le Nouvel Économiste

Flotte d’entreprise

Frais kilométriq­ues, crédit-bail, location longue durée… à chaque entreprise sa solution de financemen­t adaptée Les coûts associés à la solution des frais kilométriq­ue sont difficilem­ent maîtrisabl­es par le chef d’entreprise

- ROMAIN THOMAS

Solutions de financemen­t de flotte

De plus en plus d’entreprise­s cherchent à optimiser le financemen­t de leur flotte automobile. Cette question est d’autant plus cruciale pour les petites structures et notamment les PME, à la santé financière parfois fragile. Il n’en reste pas moins qu’il n’existe pas forcément de solution standard, la taille des sociétés, leur secteur d’activité mais aussi leurs impératifs économique­s orientant bien souvent leur choix en la matière.

Toutes les entreprise­s ne disposent pas forcément de leur propre flotte automobile. Dans ce cas, elles sont alors souvent amenées à opter pour le remboursem­ent des frais kilométriq­ues des salariés utilisant leur véhicule privé dans le cadre de leur activité profession­nelle.

Frais kilométriq­ues, le surcoût de la facilité

C’est d’ailleurs une solution souvent utilisée par les sociétés de taille modeste car cette formule a l’avantage d’être particuliè­rement simple à gérer. En effet, il suffit de verser aux employés concernés des indemnités kilométriq­ues généraleme­nt fixées en fonction d’un barème, dépendant à la fois de la puissance fiscale de leur véhicule et du nombre de kilomètres parcourus. Revers de la médaille : les coûts associés à cette solution sont difficilem­ent maîtrisabl­es par le chef d’entreprise, ce qui rend plus difficile l’optimisati­on des dépenses liées aux déplacemen­ts profession­nels. En effet, comme le véhicule appartient au collaborat­eur, ce système peut par exemple conduire à l’utilisatio­n d’un modèle haut de gamme alors qu’il n’y a pas de justificat­ion profession­nelle à l’utilisatio­n d’un tel véhicule. Autre source éventuelle de surcoût pour l’entreprise : le kilométrag­e réalisé par le salarié est purement déclaratif, ce qui peut entraîner des fraudes éventuelle­s en cas de fausses déclaratio­ns, comme le montre d’ailleurs une étude publiée cette année par la société KDS. Du coup, même si cette formule est relativeme­nt simple à mettre en place, elle reste davantage adaptée à une utilisatio­n profession­nelle limitée du véhicule. D’ailleurs, comme le rappelle FrançoisXa­vier Castille, directeur général d’Arval France, “cette option n’est adaptée que lorsqu’une entreprise prévoit l’usage régulier et faible de son véhicule, à savoir des distances annuelles inférieure­s à 15 000 km/ an”.

Acheter ou pas ?

Dans le cas contraire, il est peut-être préférable de trouver une autre solution, comme par exemple celle de détenir sa propre flotte automobile afin de s’assurer une totale maîtrise

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 ??  ?? “L’option des frais kilométriq­ues n’est adaptée que lorsqu’une entreprise prévoit des distances annuelles inférieure­s à 15 000 km/an.” François-Xavier Castille, Arval France.
“L’option des frais kilométriq­ues n’est adaptée que lorsqu’une entreprise prévoit des distances annuelles inférieure­s à 15 000 km/an.” François-Xavier Castille, Arval France.

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