Whitney Wolfe la reine des applications de rencontres pour Millenials
“Je crois que nous marquons des points, en tant que femmes”
Avec ses 12 signatures seulement, Henri Guaino ne se faisait plus guère d’illusion à quelques jours de la clôture du dépôt des parrainages à l’élection présidentielle sur ses chances de passer l’obstacle. “Cette campagne est complètement folle. Une candidature alternative à celle de François Fillon aurait pourtant pu prospérer”, regrette l’ex-conseiller spécial de
Nicolas Sarkozy à l’Élysée de 2007 à 2012, coupé dans son élan “à aller vers le peuple par-dessus les corps intermédiaires”. Privé de campagne, il n’en expose moins pour Le nouvel Economiste son diagnostic et ses solutions mêlés dans un même
souffle souverainiste. “Pour sortir du cercle vicieux qui tire la société, il faut recouvrer le pouvoir d’agir. Et pour cela (…) ne plus vouloir subir et dire non. Sans cette volonté, rien n’est possible”,
proclame-t-il. Il met surtout l’accent sur les ravages d’une politique économique qui “n’a pour seule logique que la baisse des prix et des coûts qui nous entraîne dans la déflation”. Mais son refus du statu quo s’arrête à la monnaie unique. “J’ai fait campagne contre l’euro en 1992 mais il est là et il faut faire avec. On ne peut pas en sortir sans risque (…)et je n’assume pas la responsabilité de prendre le risque d’une telle crise.” Une prise de position qui hisse une barrière infranchissable avec les autres souverainistes.