À Paris, l’Est est en vogue
Si les quartiers qui sont traditionnellement tendance dans le domaine de l’immobilier de prestige demeurent le Triangle d’or (dans le VIIIe arrondissement), le VIe et le VIIe arrondissements, Paris se recentre. Un glissement d’ouest en est que confirment les notaires d’Ile-deFrance, qui indique dans une étude récente que les quartiers les moins coûteux du coeur de la capitale ou de l’est (Xe, XIXe et XXe) se sont valorisés à un rythme accéléré et davantage que les arrondissements traditionnellement les plus chers depuis le début des années 90. “Outre, les VIe, VIIe et VIIIe arrondissements, le secteur de l’Opéra et du Palais Royal ont le vent en poupe”, souligne Laurent Demeure. Au détriment du XVIe. De son côté, grâce aux “bobos”, l’Est parisien monte en gamme et accueille l’immobilier de luxe. Au printemps 2016, Coldwell Banker France & Monaco a ouvert la première agence immobilière de luxe dans le XIe arrondissement. “Coldwell Banker a toujours fait figure de précurseur. Nous avons ouvert une agence dans cet arrondissement, qui a toujours été très actif, car nous assistons à un rééquilibrage de Paris vers l’Est”, déclare le Pdg de l’enseigne,g qqui disposep égalementg d’une agence à Vincennes. À terme, Coldwell Banker envisage d’étendre ses activités jusqu’à Disneyland,
qui “commence à devenir un véritable pôle pour l’immobilier haut de
gamme”, selon son Pdg. Un pas que ne semblent pas près de franchir d’autres acteurs de l’immobilier de luxe. Alexander Kraft pense qu’il existe une gentrification de l’Est parisien, mais qu’elle prendra du temps. “Il n’y a pas de pression pour le moment dans l’Est parisien. C’est un bon investissement à réaliser dans les dix prochaines années.” “Notre priorité demeure l’Ouest parisien et le centre de Paris”, souligne Marcus Walthaner, qui reconnaît toutefois que le XIe, Saint-Mandé et Vincennes ont du potentiel.
Les quartiers les moins coûteux du coeur de la capitale ou de l’est (Xe, XIXe et XXe) se sont valorisés à un
rythme accéléré