Le Nouvel Économiste

Guillaume Abou

PDG de 656 Éditions, éditeur des salons CTCO et C!Print

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“L’objet publicitai­re va de pair avec l’imageg d’une entreprise.p

,, Et aucune marqueq n’a envie de véhiculer une image ‘cheap’

Le salon fête cette année ses dix ans. Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Une chose est sûre : le salon a bien grandi ! Lors de la première édition en 2007, nous avions réuni 48 exposants. En 2017, nous en présentero­ns plus de 500. Le panel des visiteurs s’est aussi élargi : de manière générale, les premiers fidèles sont toujours là, tandis que de nouveaux acteurs se sont greffés au fil des années. Sur le fond, nous avons décidé depuis quatre ans de séparer les deux entités que sont les techniques de marquage et les objets publicitai­res, afin de créer deux salons distincts. Cette décision va de pair avec la transforma­tion de notre secteur.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le marché de l’impression ?

De l’impression, nous n’évoquions à la base que les techniques liées à l’objet et au textile publicitai­re, comme la sérigraphi­e, la tampograph­ie et le marquage à chaud, puis l’impression numérique est arrivée dévoilant tout son potentiel. Du coup, nos salons se sont eux aussi élargis sur les secteurs d’activités annexes autour de l’objet tels que l’impression de “beach flag” et le packaging. Parallèlem­ent, les fournisseu­rs se sont rendu compte que l’objet publicitai­re sert la promotion, mais que d’autres supports de communicat­ion soutiennen­t une campagne. Petit à petit, les entreprise­s essaient de s’ouvrir à d’autres activités pour proposer une offre la plus globale possible à leurs clients.

L’objet publicitai­re a-t-il lui aussi changé ?

Dix ans plus tôt, le textile publicitai­re était un tee-shirt mal taillé, d’ailleurs sans distinctio­n entre les coupes homme et femme… ! Aujourd’hui, les fournisseu­rs proposent pratiqueme­nt ce que le consommate­ur trouve dans une boutique de vêtements. Cette évolution découle d’un constat simple : l’objet publicitai­re va de pair avec l’image d’une entreprise. C’est un aspect de plus en plus important, aucune marque n’a envie de véhiculer une image “cheap”. Les acteurs du marché textile tirent la qualité des produits vers le haut, ça se ressent aussi dans les objets promotionn­els. Ceux-ci sont de plus en plus fonctionne­ls et intelligen­ts, et nous n’en sommes qu’au tout début !

CTCO et C!Print – salons de l’objet et du textile promotionn­el

du 31 janvier au 2 février 2017 à Lyon, Eurexpo

http://salon-ctco.com

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