Grand Paris Express,p l’inquiétante accélération
S’il existe un chantier d’ampleur dont la réalisation est indispensable à la bonne tenue des Jeux, c’est bien celui du Grand Paris Express. Placé au coeur de la candidature, le chantier du siècle fait figureg de clé de voûte du pjprojet Paris 2024. À cette date, 44 gares sur 4 lignes nouvelles seront d’ores et déjà en service, promet la Société du Grand Paris. La desserte des centres névralgiques se fera par le biais des nouvelles voies ferrées. Ainsi, le Grand Paris Express desservira le village olympique situé à SaintDenis par le biais de la gare SaintDenis-Pleyel, nouveau hub où se par la ligne 17. La nouvelle gare du Bourget sera également le “point d’accès aux épreuves de badminton et de volley-ball. Depuis la gare La Courneuve Six-Routes, grand public et sportifs rejoindront facilement les équipements du parc de Marville, pour le water-polo”, précise la Société du Grand Paris. Cependant, cette articulation des Jeux autour d’un chantier en construction n’est pas sans risque. Car plane toujours la possibilité d’un retard ou d’une augmentation du budget engendrée par une accélération des chantiers. La mise en service de la ligne 15 a déjà été retardée de 2 ans (2022 au lieu de 2020) il y a deux ans de cela, tout comme le délai de mise en service de la ligne 14 nord, prévue initialement en 2017 et reportée à 2019. Dans un article paru sur le site The Conversation, Pierre Rondeau, professeur d’économie à la Sports Management School, analyse qu’“au sujet des infrastructures, nous pouvons néanmoins nous inquiéter de l’accélération des travaux du Grand Paris. Les projets ont déjà été budgétés – donc les organisateurs annoncent qu’il n’y aura pas de financement supplémentaire –, mais pour 2030. En effet, ces travaux étaient prévus pour être livrés en 2030, pas en 2024, avec six ans d’avance. Face à cette imposante accélération, il y a un risque de dépassement budgétaire.” D’ailleurs, la lettre spécialisée Mobilettre croyait savoir récemment que le budget du Grand Paris Express, d’un coût initial de 22 milliards d’euros en 2010, pourrait passer à 35 milliards au rythme actuel.
CDG Express,p la rentabilité sous conditions
Autre infrastructure de transport, mais dont cette fois-ci le rapport de force est inversé, le CDG Express, ligne directe à grande vitesse qui reliera la gare de l’Est à l’aéroport de Roissy, table également sur une mise en service prévue à l’horizon 2024. Mieux