L’article R4228-1 encadre la responsabilité de l’employeur en matière d’hygiène au travail par la mise en place d’équipements permettant aux salariés de vivre dans un milieu sain
En France, le Code du travail structure les règles de santé et d’hygiène au travail dans une démarche de prévention des risques professionnels. L’article R4228-1 encadre la responsabilité de l’employeur en matière d’hygiène au travail par la mise en place d’équipements permettant aux salariés de vivre dans un milieu sain. Et c’est dans cette optique sanitaire que les entreprises sont soumises à des obligations d’entretien et de nettoyage. Cette question n’est pas à prendre à la légère car non seulement elle est obligatoire, mais elle est suivie et exigée par la médecine du travail. L’inspection du travail a aussi son mot à dire pour contrôler l’application de ces obligations légales. Un nettoyage régulier rigoureux, ainsi qu’une désinfection de certains points sensibles (poignées de portes, interrupteurs, boutons d’ascenseurs, téléphones fixes et tout autre appareillage régulièrement touché par les mains, comme un distributeur de boissons par exemple), améliorent considérablement les conditions de propreté et diminue les risques de propagation de maladies facilement transmissibles. La législation préconise par exemple l’aération des bureaux quelques minutes par jour, lorsqu’il est possible d’ouvrir les fenêtres. Rappelons aussi qu’en matière d’hygiène au travail, la législation prévoit des obligations pour les salariés. L’employeur est tenu de les informer sur les règles d’hygiène à respecter dans l’entreprise. Des notions simples comme : se laver les mains régulièrement ou utiliser un gel désinfectant, nettoyer sa table après s’être restauré ou éviter le contact avec ses collègues lorsqu’on est soi-même malade. D’ailleurs, sans parler des obligations légales de l’employeur, la propreté des bureaux reflète l’image d’une entreprise et contribue ainsi au bienêtre des salariés.