La France se situe au 4e rang mondial des ventes aux enchères

“La France se situe au 4e rang mondial des ventes aux enchères, après la Chine, les États-Unis et la GrandeBretagne”, souligne Catherine Chadelat, présidente du Conseil des ventes volontaires (CVV), l’autorité de régulation des ventes publiques. Selon son dernier rapport, le marché des ventes publiques en 2017 a atteint les 3 milliards d’euros, dont 1,47 milliard pour le secteur “art et objets de collection” (+ 5,4 % par rapport à 2016). “Le marché français continue de progresser car il est plus diversifié et est moins sensible à la spéculation financière qui entoure actuellement l’art contemporain”, note la présidente du CVV. De fait, la frénésie qui entoure l’art d’aprèsguerre et contemporain, qui représente 25 % des montants adjugés, se poursuit (+31 %). Impressionnisme et art moderne, avec 202 millions d’euros adjugés, représentent 22 % des ventes. Sur la troisième marche du podium, se trouvent le mobilier et les objets d’art du XXe siècle avec 161 millions d’euros d’objets vendus. Ce secteur a connu la plus forte progression en 2017 (+45 %). En revanche, le mobilier et les objets d’art ancien continuent leur chute (-26 %). Catherine Chadelat admet un décrochage entre les grandes maisons de ventes basées principalement en Ilede-France et les petites et moyennes structures provinciales qui vendent des objets qui ne sont plus au goût du jour, et dont 50 % ont vu leur chiffre d’affaires baisser. “Les salles des ventes provinciales qui tirent leur épingle du jeu sont celles qui se sont spécialisées”, précise Catherine Chadelat. “Une marge de progression existe pour faire connaître les salles des ventes”, souligne Catherine Chadelat. Pour ce faire, le CVV vient de publier une étude sur la présence des maisons de vente sur les réseaux sociaux. Un document didactique qui dresse un panorama de la pratique des réseaux sociaux par les maisons de ventes et explique comment les utiliser au mieux.