Les indicateurs de responsabilité sociétale de l’entreprise sont une nouvelle couche apparue plus récemment
Pour manager sa performance, une entreprise doit d’abord mettre en place des indicateurs, voire des objectifs chiffrés sur les domaines qu’elle souhaite monitorer. Les indicateurs de performance financière ont historiquement été les premiers à être scrutés, et sont toujours les plus utilisés dans le cadre du management de la performance. Ces indicateurs permettent de connaître en temps réel la santé financière d’une entreprise. Sous ce terme, on trouve des données telles que le taux de rentabilité, le taux de rendement des actifs, les besoins en fonds de roulement ou de trésorerie… Viennent ensuite les indicateurs organisationnels, c’est-à-dire le taux d’absentéisme, le taux d’accidents, les coûts de production ou de soustraitance, la capacité de production… Les indicateurs de performance commerciale sont eux aussi particulièrement scrutés puisqu’ils permettent de connaître quel service, voire quel commercial rapporte le plus (ou le moins), quel marché est en croissance ou en perte de vitesse… et d’agir en conséquence.
Les indicateurs de responsabilité sociétale de l’entreprise sont une nouvelle couche apparue plus récemment. Ils permettent de vérifier que l’entreprise est bien en ligne avec ses objectifs en termes de réduction de l’empreinte carbone, ou que les relations avec les sous-traitants respectent le droit du travail par exemple. Autant de sujets qui peuvent ternir ou au contraire lustrer l’image de marque. Ils permettent aussi à l’entreprise de maîtriser sa consommation d’énergie ou d’eau. Mais au final, le management de tous ces indicateurs de performance est-il véritablement efficace ? “Cela dépend si la société a défini les bons paramètres, collecté les bonnes données et correctement mis en oeuvre un logiciel adapté à l’entreprise. Dans ce cas, la direction dispose d’informations importantes pour gérer correctement l’entreprise, prévient révèle Michael Kempter, managing director, chez Talentia Software Suisse. C’est comme un avion : si le pilote a un cockpit devant lui qui lui donne des données erronées, cela ne peut pas durer longtemps.”