Le cloud est en pleine croissance grâce à sa flexibilité et son aspect évolutif au regard des systèmes plus traditionnels
La majorité des éditeurs de ERP proposent désormais des plateformes hébergées sur le cloud. Et ce, qu’il s’agisse de sociétés provenant du milieu comme SAP, Salesforce ou Oracle, ou de nouveaux acteurs qui souhaitent s’y faire une place, comme l’éditeur de solutions graphiques Adobe, qui a racheté récemment la plateforme d’e-commerce Magento. “De nombreuses entreprises ont ouvert le chantier du cloud et du passage en mode SaaS de leur ERP. C’est une vague de fond, qui touche à la fois PME, ETI, grands comptes et administrations”, observe Philippe Grange, responsable des conférences des Salons Solutions, spécialisé dans le domaine des ERP. Le cloud est en effet en pleine croissance grâce à sa flexibilité et son aspect évolutif au regard des systèmes plus traditionnels. “Dans le cloud, il n’existe pas de freins en termes de stockage ou de puissance de calcul puisque les capacités techniques s’adaptent en temps réel”, glisse Karl Schubert, responsable de l’offre SAP à IBM France.
Du côté des tarifs également, le business model affiche sa différence. “Il s’agit généralement d’un abonnement à l’année, par opposition au modèle où la société devait acheter la licence, les droits d’utilisateur et le serveur, qu’elle amortissait ensuite sur plusieurs années”, résume Arnaud Merlet, directeur des opérations de SAP France. Selon lui, cette solution est particulièrement demandée car elle répond aux besoins des sociétés, tout en leur permettant de réaliser des économies d’échelle. “Peu d’entreprises ont réellement un intérêt à posséder leur propre infrastructure technologique. D’autant plus que cela devient un métier complexe au vu des risques à gérer liés à la sécurité”, poursuit-il. Les décideurs devront cependant, avant de faire leur choix, étudier les risques inhérents à l’hébergement des données sur le cloud, le coût à long terme, mais aussi la réversibilité de ce système.