Le nettoyage des réseaux de ventilation comporte deux aspects, environnemental et sanitaire, et les deux se rejoignent économiquement
Faire nettoyer son entreprise ne signifie pas s’arrêter aux parties visibles du bâtiment. Les réseaux de ventilation et de climatisation ont également un besoin impérieux d’être entretenus pour des raisons sanitaires et de performance. “Les bâtiments s’appuyaient dans le passé sur la ventilation naturelle, expose Julien Ostaptchouk, responsable marketing chez Hygiatech Services. Mais ils sont de plus en plus étanches en raison de la course aux économies d’énergie et l’air doit être renouvelé davantage.” Si la qualité de l’air d’un espace de bureaux n’était franchement pas une préoccupation il y a encore une vingtaine d’années, le constat a complètement changé, devenant presque à l’opposé, un effet de mode. Il serait pourtant bien réducteur de cantonner cette tâche à l’air du temps. Le nettoyage des réseaux de ventilation comporte deux aspects, environnemental et sanitaire, et les deux se rejoignent économiquement. “L’encrassement des réseaux entraîne une plus forte consommation d’énergie, explique Julien Ostaptchouk. Nous avons estimé la sur-consommation du réseau entre 20 et 30 %. En plus, la climatisation est souvent couplée au chauffage.” À ce jour, si une loi sur la qualité de l’air dans les lieux de vie comme les crèches existe depuis le début de l’année, rien n’est encore obligatoire dans les bureaux. Petit à petit, les entreprises, à l’instar de l’entretien du parc informatique, comprennent qu’il vaut mieux un traitement préventif que curatif. “Des statistiques ont révélé que 4 arrêts maladies sur 10 venaient en partie de la mauvaise qualité de l’air, précise-t-on chez Hygiatech Services. Un réseau de climatisation, chaud ou froid, dans un environnement humide peut devenir un vaporisateur à bactéries.” La pose de nouveaux filtres, les réparations de certains mécanismes nécessitent des interventions dans une fréquence qui dépend de nombreux facteurs, humains et géographiques.