“Les bois et forêts sont davantage un outil de diversification pour des patrimoines importants, qui ont du temps devant eux et sont dans une optique de transmission”
L’investissement dans les bois et forêts peut se faire directement, ou indirectement via des parts dans des groupements fonciers forestiers (GFF). Il permet de réduire vos impôts à hauteur de 18 % du montant investi, dans la limite de 1 026 euros pour un célibataire et de 2 052 euros pour un couple. C’est un
placement de long terme et peu liquide. “La rentabilité de la forêt tourne aux alentours de 2 % par an, ce qui est peu ; toutefois, cette rentabilité est régulière et foncièrement solide. Les personnes ont de plus en plus besoin de bois, pour se loger comme pour se chauffer. Dans le cadre de la sylviculture, les coupes de bois rapporteront de manière très importante l’année de la coupe ; il faudra ensuite attendre 30 ans, voire 60 ans pour du chêne, pour disposer à nouveau d’un rendement significatif. Les bois et forêts sont donc davantage un outil de diversification pour des patrimoines importants, qui ont du temps devant eux et sont dans une optique de transmission”, explique Arthur Poisot, conseiller en gestion et développement de patrimoine chez Fiducée Gestion Privée.
“Les bois et forêts permettront d’obtenir un abattement de 75 % sur les droits de succession ou de donation, ou un abattement de 75 % sur l’IFI si l’on détient des forêts en directs ou en groupements forestiers familiaux ; l’abattement atteindra 100 % en cas de groupement forestiers publics sur l’IR-PME, car dans ce cas, ce sera considéré comme un investissement dans une PME et non plus comme de l’immobilier”, précise Arthur Poisot. Afin d’obtenir une réduction d’impôt dans le cadre de l’IR-PME, il vous faudra conserver le bien 5 ans au minimum. Pour être exonéré de l’IFI, le bien devra être conservé et exploité pendant 30 ans. “Faire partie d’un groupement forestier permet de sécuriser son investissement et de réduire les risques liés au climat, au gibier ou encore aux insectes ravageurs”, commente-t-il.