Un label “Best Place to Freelance” pour mettre en valeur les bonnes pratiques des entreprises
Il est décerné aux entreprises où le travail indépendant se fait dans les meilleures conditions
Lancé fin 2018, le label “Best Place to Freelance” est délivré par Bureau Veritas Certification aux entreprises où le travail indépendant se fait dans les meilleures conditions. “Ce label permet de structurer et d’améliorer les pratiques des entreprises faisant appel aux free-lances. Il met en valeur les bonnes pratiques et rend les entreprises toujours plus responsables vis-à-vis des free-lances”, explique Daniel Pardo, dirigeant de FlexiEntrepreneur, à l’initiative du label. À l’issue d’un audit de labellisation mené par Bureau Veritas Certification, les sociétés respectant le référentiel établi pourront afficher ce label pendant trois ans. “Il y aura des contrôles tous les ans ainsi qu’une enquête annuelle de satisfaction auprès des free-lances qui interviennent au sein de l’entreprise”, souligne Daniel Pardo.
Le référentiel compte quatre grandes caractéristiques développées en une vingtaine de critères, dont la mise en place d’un processus de gestion des conflits entre le free-lance et les collaborateurs de l’entreprise, la simplification des démarches des free-lances, ou encore l’application de bonnes pratiques en matière de délai de paiement (salaires ou factures) des indépendants. “Ce label va faciliter la vie des free-lances qui ne savent pas toujours à quelle sauce ils vont être mangés quand ils démarrent une mission”, assure Daniel Pardo.
Le label s’adresse à toute entreprise faisant appel à des free-lances, quel que soit le statut juridique de ces indépendants. Il y a toutefois un critère spécifique du référentiel qui s’applique uniquement aux entreprises de portage salarial. “Dans ce cas, lors de l’audit initial de labellisation, les vérifications sur les bulletins de paie et les comptes d’activité se font sur les trois derniers exercices clos et sur l’exercice en cours afin de vérifier qu’il n’y a pas de frais cachés”, indique Daniel Pardo.