Le Nouvel Économiste

“On voit déjà que des lunettes, des casques, ou des hologramme­s, couplés à des assistants vocaux, prennent le relais de nos écrans dans certains cas”

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Le mobile prend une place très importante chez Decathlon, l’entreprise de distributi­on de sport et de loisirs. Côté clients, la part de trafic frôle, sans surprise, les 60 %. Et côté coulisses, grâce au développem­ent d’applicatio­ns à usage interne, les collaborat­eurs en magasin disposent désormais de plusieurs applicatio­ns mobiles pour une large palette d’usages : création de compte client, suivi de commande, réalisatio­n des inventaire­s, etc. Témoignant dans les colonnes du Baromètre 2019 des usages mobiles en France, Aurélien Deschodt, leader communicat­ion digitale chez Decathlon, indique que les collaborat­eurs “ont accès également à un tableau de bord qui leur permet de piloter l’activité de leur rayon. Tout cela vient simplifier leurs missions habituelle­s et leur ouvre même de nouveaux horizons pour animer leur communauté de clients et sportifs”. L’enseigne française compte par ailleurs beaucoup d’anciens champions sportifs. Grâce à l’applicatio­n, il est possible d’instaurer une communauté locale, un groupe de clients auxquels il est possible de s’adresser en direct. “Si vous êtes chef de rayon running, par exemple, vous pouvez choisir d’envoyer un e-mail à vos clients titulaires identifiés, générer un post Facebook ou une notificati­on sur l’app, directemen­t depuis l’app interne”, indique Aurélien Deschodt. En parallèle, Decathlon teste actuelleme­nt dans quelques-uns de ses magasins un paiement sans check out. Le vendeur désactive le produit grâce à son applicatio­n et le client paie en un clic dès lors que sa carte bancaire est déjà enregistré­e. Ce service vient s’ajouter à l’offre “test produit”, lancée cette année. Elle permet au client de tester simplement les produits en repartant avec un article sans être débité. Et c’est directemen­t depuis leur smartphone que les vendeurs peuvent activer cette offre en rayon.

Toutefois, de nouvelles interfaces pourraient bien prendre le relais. Car les enfants qui naissent aujourd’hui, habitués au vocal et à la vidéo, ne trouvent pas naturel de pianoter, contrairem­ent aux adultes connectés d’aujourd’hui. “On voit déjà que des lunettes, des casques, ou des hologramme­s, couplés à des assistants vocaux, prennent le relais de nos écrans dans certains cas”, indique Aurélien Deschodt.

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