L’épargnant doit choisir les fonds en fonction de ses convictions, mais aussi de son horizon de placement
Il existe plusieurs fonds ISR. Selon le fonds retenu, votre épargne aura plus ou moins d’impact dans le domaine ESG. Les fonds les plus courants sont les fonds monétaires. Si vous voulez avoir davantage d’impact sur l’avenir de la planète, il existe des fonds thématiques spécialisés, par exemple dans la lutte contre la pollution ou le dérèglement climatique. Certains sont sujets à caution, notamment ceux concernant l’eau, car selon certains experts, ils pourraient aboutir à plus ou moins long terme à la monétarisation de la ressource naturelle la plus précieuse sur terre.
Les fonds d’impact, ou “impact investing” en anglais, sont ceux où un investisseur pourra faire la plus grande différence. “Si l’investisseur souhaite que son investissement ait un impact direct sur l’activité économique, il pourra faire le choix d’un fonds dit ‘à impact’, dans le but de produire une action sociale et environnementale positive et mesurable. Toutefois, ces fonds relèvent essentiellement de la gestion en private equity (dette privée) et sont donc des placements à long terme, sur 5 à 10 ans, voire plus encore”, explique
Guillaume Abel, de LBPAM, qui propose deux fonds ouverts thématiques et 18 fonds à impact.
Des fonds dits “de partage” existent également, qui versent tout ou partie de leurs revenus à des associations sous forme de dons. Des fonds à choisir donc en fonction de vos convictions, mais également de votre horizon de placement. “Un particulier à la recherche d’un placement à court terme peut investir dans un fonds monétaire ISR dans le cadre de son compte titres, de son contrat d’assurance-vie ou de son épargne salariale. Si l’épargnant dispose d’un horizon de placement plus long, il existe des fonds thématiques, qui peuvent être souscrits en unités de compte (UC) ou dans le cadre d’un PEA, d’un compte titres ou de l’épargne salariale”, précise Guillaume Abel.