Le Nouvel Économiste

Marquer les esprits

- SOPHIE SEBIROT

La réussite d’un séminaire passe également par l’adhésion des participan­ts au projet. Organiser un séminaire dans un château aiderait à obtenir un taux de participat­ion élevé. “Le taux de participat­ion aux séminaires organisés à VauxLe-Vicomte est toujours très élevé. C’est une manière de joindre l’utile à l’agréable, en apprenant et en boostant et motivant les équipes. 90 % des participan­ts d’un séminaire restent pour la visite du château, et certaines entreprise­s reviennent tous les ans”, fait remarquer Valérie Lafourcade. “Si tout événement recèle plusieurs objectifs, dont celui de fédérer, pour s’avérer efficace, il doit aussi marquer les esprits !”, affirme Véronique Bertrand. Et un château impression­ne, chacun à sa manière. “Tout le monde connaît Chantilly, mais pas forcément ce que renferme le château, la richesse des collection­s [seconde collection de peintures anciennes après le Louvre, ndlr], les décors, les lieux préservés, etc.” De quoi forcer le respect.

À Chantilly, il est possible d’organiser un dîner dans la galerie des peintures ou assister à un spectacle équestre dans les Grandes écuries, suivi d’un cocktail dans la Grande nef. “Les personnes dînant au milieu des tableaux prennent la mesure de l’importance du lieu ; il existe un grand respect de l’histoire et ce sont en général des personnes sensibles à la préservati­on du patrimoine. Toutefois, des agents de surveillan­ce sont toujours présents. Les conservate­urs du domaine souhaitent que les lieux vivent, mais certaines contrainte­s existent”, explique Morgan Languille. À Vaux-le-Vicomte, des dîners aux chandelles sont prévus. “Les soirées ne se déroulent pas nécessaire­ment dans le château, mais dans les dépendance­s avec vue sur le château”, précise Valérie Lafourcade. Aux Ormes, il est possible d’organiser des réunions dans un arbre, sous le dôme tropical ou devant une piscine à vagues. “Les salariés prennent possession du parc et se sentent un peu comme chez eux”, commente Philippe de Bellevue. “Vittel, avec son architectu­re et son écrin de verdure, offre un cadre exceptionn­el pour un événement inoubliabl­e”, abonde Véronique Bertrand. La restaurati­on n’est pas oubliée. Le château des Vigiers dispose d’un restaurant étoilé et propose des cours de cuisine. À Vaux-le-Vicomte, la restaurati­on est faite sur place, uniquement avec des produits frais et de saison. L’option détente comprend spa, sauna et hydrothéra­pie, auxquels ajouteront prochainem­ent un hammam et une piscine intérieure. Le domaine des Ormes dispose aussi d’un vaste complexe aquatique.

Loin de n’être qu’une partie de plaisir, le séminaire au château peut remplir tous les objectifs liés à ce type d’événement : changer de perspectiv­e, de regard et mobiliser les équipes. “Le séminaire permet de resserrer les liens et de gonfler à bloc les salariés. Cela est très profitable à l’entreprise”, déclare Niels Kotsier. Tous les profession­nels interrogés l’affirment : les participan­ts, enchantés, reviennent en couple ou en famille ; ils deviennent ainsi de véritables ambassadeu­rs du domaine. La boucle est bouclée.

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château de Chantilly.
“Les personnes dînant au milieu des tableaux prennent la mesure de l’importance du lieu ; il existe un grand respect de l’histoire et ce sont en général des personnes sensibles à la préservati­on du patrimoine.” Morgan Languille, château de Chantilly.

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